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𝐦𝐚𝐞𝐥𝐚𝐧𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐨𝐧𝐲

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𝐦𝐚𝐞𝐥𝐚𝐧𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐨𝐧𝐲

ILS MARCHAIENT DEPUIS LONGTEMPS, beaucoup trop de temps. Maelanne en pouvait plus de marcher dans ce couloir infini. Elle allait enfin se plaindre, demander de faire demi-tour, que toute cette histoire autour des russes étaient probablement bête, mais ils entendirent du bruit, un signe de vie.

Ils continuèrent d'avancer, mais la voiture arriva plus vers eux. Ils se lancèrent tous les cinq un regard avant de partir se cacher derrière la grille d'aération. La voiture passa devant eux. Steve décida de regarder en premier, voulant protéger tout le monde et vérifier le chemin en même temps.

— Okay, la voie est libre, annonça-t-il en sortant de derrière la cage d'aération. Allez, on y va.

Maelanne, se trouvant juste derrière Robin, commença à le suivre.

— On a eu chaud, fit Robin.

— Un peu trop, ajouta Dustin.

— Détendez-vous, répondit Steve. Détendez-vous. Personne n'a vu...

Ils tournèrent dans un nouveau couloir et tombèrent face à un énorme centre, tout était mouvementé, pleins même trop de monde marchaient et semblaient concentrer.

— Merde ! La vache !

Ils se cachèrent derrière une caisse rouge. Maelanne souffla, ça allait mal finir, et elle espérait rentrer un jour vivant chez elle.

L'Aube rouge, dit Dustin.

— Je l'ai vue, fit Erica. Rez-de-chaussée, nord-ouest.

— Et donc, quoi ? lui demanda Steve.

— La salle des communications !

— Tu as vue la salle des communications ?

— Affirmatif.

— Es-tu sûre ? demanda Steve à Erica.

— Certaine. La porte était entrouverte pour une seconde, j'ai vue plein de lumières et de machines.

— Ça pourrait être n'importe quoi, fit Dustin.

— Je prends le risque, répliqua Robin.

—Bon.

— On va vite et on reste baissés, okay ? fit Steve.

Maelanne hocha la tête, pris une légère inspiration, prête à foncer en espérant ne pas être arrêté par une quelconque personne russe.
Ils avancèrent à la suite, avant de se cacher à nouveau derrière des bidons.

— On y va ! chuchota Steve.

La porte de la salle devant eux s'ouvrit, un sorte de médecin russe en blouse blanche y sortit.

— Allez.

Steve leur fit signe de le suivre. Ils rentrèrent chacun leur tour dans la pièce, et Steve ferma la porte derrière Dustin. Maelanne arrêta de bouger quand elle tomba sur un garde russe assis derrière les ordinateurs. Le garde s'apprêta à sortir son talkie-walkie de sa poche qui grésillait avant que Robin ne s'avance.

À pas légers, dit-elle en russe. À pas légers.

Le russe dit une phrase en russe que personne ne compris, mais Robin continua de parler les seuls mots russes qu'elle connaissait grâce au code.

Chat gris, continua-t-elle. Chat gris.

Elle les pointa d'un geste de main. Le garde russe continua de parler sans que personne ne comprenne.

Chine ?

L'homme s'apprêta à sortir son arme et Maelanne sentit une montée de chaleur remplir son corps et penser à sa mort imminente. Steve n'avait pas pensé à cette pensée quand il se mit à hurler et fonça sur le garde.
Ils commencèrent à se battre, Maelanne regarda la scène complètement déboussolée, Steve ne menait pas au début, mais il réussit à attraper un micro et frappa le garde avec.

— Mec ! fit Dustin. Tu as réussi ! T'as gagné une baston !

Steve sembla fier de lui, et Dustin s'approcha du garde et commença à récupérer quelque chose.

— Tu cherches quoi ? lui demanda Erica.

— Un moyen de sortir, répondit Dustin.

— Et qu'on revienne sur nos pas ?

— On peut se poser, se faire un pique-nique peut-être.

— Un pique-nique ? On est venus pour la radio.

— Si j'avais su que Steve pouvait assommer un Russe, on aurait opté pour ce plan.

— Je n'arrive toujours pas à croire que t'as jamais gagné de bagarre, Steve, fit Maelanne en s'approchant de lui.

Ce dernier souffla, un sourire aux lèvres.

— Ça va ? lui demanda Steve.

— Et toi ?

—- Bah je vis la belle vie.

Maelanne lui lança un sourire. Ces petit moment comme ça c'étaient des moments magiques, elle aurait même pu oublier qu'ils étaient dans une base russe sous le Starcourt. Mais Robin refit son retour, semblant sous le choc.

— Les gars ! dit-elle. Il y a un truc là-haut.

Maelanne fronça les sourcils et elle suivit Robin. Ils passèrent une énorme porte, et Maelanne trébucha et elle se rattrapa sur Steve.

— Tu tombes sur mon charme ?

Maelanne leva les yeux aux ciels, un sourire aux lèvres.

— Allons-y.

Ils se retrouvèrent tous devant une sorte de porte avec des vitres séparer en deux. Maelanne approcha son visage de la vitre, la chose en face l'absorbait complètement.

— Putain, fit Dustin.

Derrière la porte se trouvait une sorte de bureau où des scientifiques bougeaient. Derrière eux, une vitre qui donnait sur une énorme machine. Maelanne vit même un homme en combinaison mettre la substance qu'ils avaient trouvée dans l'ascenseur. L'énorme machine envoyait un éclair lumineux sur le mur devant, et un sorte de trou était créer.

— C'est quoi cette merde ? fit Maelanne.

— Le portail, dit Steve.

— Quoi ? réagit Maelanne.

𝖦𝖴𝖭𝖭𝖤𝖭 - 𝗌𝗍𝖾𝗏𝖾 𝗁𝖺𝗋𝗋𝗂𝗇𝗀𝗍𝗈𝗇Où les histoires vivent. Découvrez maintenant