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𝐦𝐚𝐞𝐥𝐚𝐧𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐨𝐧𝐲

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𝐦𝐚𝐞𝐥𝐚𝐧𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐨𝐧𝐲

— TOURNE À GAUCHE STEVE, indiqua Maelanne, jouant avec ses doigts sous le stress.

Steve s'exécuta et ils arrivèrent face à la maison de Rick. Maelanne descendit de la voiture et descendit directement au cabanon. La porte claquée de la voiture derrière elle signifiait que Steve la suivait.

Elle rentra directement à l'intérieur et commença à regarder partout à la recherche de quelque chose appartenant à Eddie pour le garder en souvenir.

— Maelanne attend !

— Je vais juste faire un dernier petit tour pour lui dire au revoir.

— Tu vas te faire plus de mal qu'autre chose !

— Et alors ? répliqua Maelanne en se tournant vers Steve, debout dans l'encadrement de la porte. J'en ai besoin, Eddie était important pour moi ! Je... je ne veux pas qu'on l'oublie comme avec moi l'année dernière.

— On ne t'a jamais oublier Maelanne, on s'était juste tromper d'adresse.

— C'était comme si ! Je t'ai peut-être pardonné de ton erreur mais mes soirées à pleurer elles ne disparaissent pas !

Maelanne s'arrêta en plein milieu de la pièce, incapable de respirer correctement. Elle sentait son corps trembler et Steve posa ses mains sur ses épaules pour la forcer à s'asseoir.

— Maelanne, je suis désolé, je ne voulais pas te faire stresser.

Ses pensées s'embrouillèrent. Elle détestait rejeter les problèmes sur les autres, toujours elle, et c'était le mieux. Mais ses paroles étaient sorties trop vite, sans même réfléchir qu'elle s'en voulais déjà.

— Tu veux de l'eau ? Je vais te chercher de l'eau.

Steve partit en courant et Maelanne posa sa main au sol mais toucha quelque chose, une sorte de tissu. Quand elle l'approcha de son visage, les sanglots furent lancés et elle était incapable de les arrêter. Un bandana, rien de bien horrible, mais c'était le bandana qu'Eddie portait toujours à sa ceinture.

— Je suis désolé Eddie, dit-elle en serrant le bandana dans ses mains. Je suis désolé.

Sa poitrine était encore plus compressée, elle essayait en vain de reprendre son souffle mais c'était comme si elle s'étouffait avec elle-même. Revoir le bandana d'Eddie était tous sauf ce qu'elle était prête à voir. Son deuil allait être dur, compliquer, et accumuler à celui de sa mère, la tâche allait être interminable.

Des pas sur le plancher ancien se firent entendre et Maelanne releva la tête vers Steve, une bouteille d'eau en main.

— J'ai..., dit-elle d'une voix fébrile. J'ai retrouvé son bandana.

— C'est très bien Maelanne, garde le, t'as un souvenir de lui.

Maelanne hocha la tête et reposa son regard sur le bandana et Steve s'installa à ses côtés.

— Pourquoi t'aime autant Eddie ?

Maelanne fut prise de court, elle ne savait pas si le ton que Steve venait de prendre était vraiment une question pour essayer de la calmer ou par jalousie.

— Il a été là la nuit où je suis revenue à Hawkins, j'ai été là pour lui avec la mort de Chrissy et lui avec ma mère.

— Et tu es amoureuse de lui ?

Maelanne se tourna complètement vers lui, les sourcils froncés.

— Tu crois vraiment que je suis amoureuse d'Eddie ?

— Non, ce n'est pas ce que je voulais dire...

— Je ne suis pas amoureuse d'Eddie, je ne sais pas combien de fois il va falloir que je te le répète pour que ça rentre correctement dans ton crâne.

Maelanne avait complètement arrêté son début de crise d'angoisse, la technique de Steve avait fonctionné et le sourire qu'il affichait montrait clairement qu'il savait que Maelanne avait compris.

— Je te déteste, dit-elle avant d'avancer vers lui pour poser ses lèvres sur les siennes.

Maelanne se retrouva à califourchon sur Steve, jouant avec le col de son pull. Elle était bien, dans les bras de celui qu'elle aimait.

— Je suis sincèrement désolé de n'avoir donné aucune nouvelle, dit Steve.

— Ce n'est pas grave, c'est passer maintenant.

— Oui, tu le dis maintenant que ça va, mais je ne veux pas que tu le ressortes à chaque dispute alors que je me suis excusé des centaines de fois.

— Promis.

Maelanne tendit son petit doigt à Steve et ce dernier fit la même chose. Maelanne rigola en serrant le sien avec celui de Steve avant de se relever.

— Bon, on ramène ma voiture chez toi et ensuite je me change avec mes habits ?

— Quoi ? Tu n'aimes pas mes belles tenues ?

— Oh, si, seulement quelque chose à ma taille est mieux.

— Tu montes dans ta voiture et tu me suis, plus vite on arrive, mieux c'est.

Maelanne hocha la tête et ils sortirent tous les deux du cabanon. Maelanne monta dans sa voiture et démarra, conduisant derrière Steve.


— Tu vois ? Un t-shirt qui ne fait pas une robe également c'est mieux !

— C'est vrai que tu es beaucoup mieux dans tes habits que les miens.

— Oh non, t'es vexé ?

Steve était assis sur son lit et Maelanne debout, face à lui.

— C'est vrai, qu'après tout, tes habits sont plus facile et rapide à enlever.

Steve rigola en comprenant les sous-entendus de Maelanne, qui elle était fière de ce qu'elle venait de dire. Elle s'installa ensuite aux côtés de Steve en attrapant sa main.

— On ne se sépare plus, dit-elle.

— Plus jamais.

𝖦𝖴𝖭𝖭𝖤𝖭 - 𝗌𝗍𝖾𝗏𝖾 𝗁𝖺𝗋𝗋𝗂𝗇𝗀𝗍𝗈𝗇Où les histoires vivent. Découvrez maintenant