𝖦𝖴𝖭𝖭𝖤𝖭 - 𝗌𝗍𝖾𝗏𝖾 𝗁𝖺𝗋𝗋𝗂𝗇𝗀𝗍𝗈𝗇

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𝐦𝐚𝐞𝐥𝐚𝐧𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐨𝐧𝐲

— JE T'ASSURE MEC, C'EST pas le bon chemin, dit Steve.

Ils marchaient depuis bien longtemps dans la forêt, et Maelanne n'en pouvait déjà plus. Steve et Dustin faisaient que se disputer pour savoir la direction exacte et Maelanne ne savait pas quoi faire à part les suivre.

— C'est au nord, rétorqua Dustin. J'ai vérifié la carte.

— On vient au Rocher du crâne pour se rouler des pelles.

— Oui. Et alors ? firent Maelanne et Dustin.

— C'est moi qui l'ai rendu célèbre. D'accord ? Je l'ai presque inventé. Ce n'est pas la bonne direction.

— Steve. Où tu vas ?

— Arrête de te plaindre et suis-moi.

Maelanne souffla, désespérer du comportement des deux garçons, ensemble ils étaient pratiquement ingérables et Maelanne se demanda comment elle avait réussi à subir ça l'année dernière.

Maelanne continua d'avancer mais elle marcha trop proche d'une descente et glissa. Elle sentit bien les branches d'arbres et des pierres lui frapper le dos et les jambes et elle tomba sur Robin et Nancy qui l'aidèrent à se relever.

— Ça va ? demanda Nancy.

— Mieux que jamais, Dustin et Steve font que de se disputer du chemin à prendre, j'en ai pleins la tête, je vais rester avec vous je pense.

— T'es la bienvenue, lui répondit Robin.

Maelanne se retourna en entendant des voix, et fit surprise de tomber sur Lucas et Max

— Oh mon dieu, fit Robin. Ils sont adorables. Je veux leur faire un gros câlin. Si je pouvais me permettre d'oublier la fin du monde un instant pour voir le bon côté des choses. Certaines flammes qui auraient jamais dû s'éteindre pourraient se raviver.

Nancy lança un regard à Robin qui semblait insinuer quelque chose.

— Je n'insinue rien du tout, lui dit Robin.

— C'est ça, répondit Nancy sarcastiquement.

— Mais si j'insinuais quelque chose, ce serait si mal de vouloir le bonheur de mes amis ? demanda Robin.

— Tu penses que je ne suis pas heureuse ?

— Si, tu l'ais. C'est juste l'autre jour dans la bibliothèque, j'ai parlé de Jonathan, et t'as fait une grimace.

— Je n'ai pas fait de grimace, rétorqua Nancy. Moi et Jonathan on va bien.

— Compris.

— Ça va, ajouta Nancy.

— Super, répondit Robin.

Maelanne attrapa le sac de nourriture que Nancy tenait dans ses bras, elle voulait servir à quelque chose mais c'était compliquer. Les trois jeunes femmes s'étaient arrêté de marcher pour discuter et ils recommencèrent à marcher après un silence.

— Mais..., continua Nancy comme décider à se confier. Il devait venir pour les vacances, mais il a changé d'avis et a murmuré une raison incompréhensible. Et franchement, ça ne me surprend pas, parce que je le sens s'éloigner ces derniers temps. Je ne sais pas si c'est à cause de la distance ou s'il a rencontré quelqu'un ou quoi. Et je saurai jamais pourquoi, parce que la ligne est toujours occupée. Alors, si son nom m'a causé un léger spasme musculaire sur mon visage, ça doit être pour ça.

— Ça semble être une bonne raison de faire la grimace, lui répondit Robin.

— Et valable, ajouta Maelanne.

Maelanne continua d'avancer un peu plus vite, regardant partout pour chercher enfin l'endroit où Eddie avait dit. Maelanne connaissait peu la forêt, en étant jeune elle passait le plus clair de son temps enfermé dans sa chambre, ne faisant aucun bruit par peur d'énerver son père. Maelanne était bien contente de plus être chez ses parents. De plus avoir peur de dire, faire quelque chose, vivre avec une peur conditionnelle créer de vrai trauma que Maelanne était sûr de garder jusqu'à la fin de sa vie. Quand quelqu'un levait un peu trop la voix, elle sursautait et était prête à se protéger le visage par peur d'être frappée.
Maelanne sursauta et faillit faire tomber le sac de nourriture quand Steve se mit à crier proche d'elle, ayant enfin trouvé le lieu tant rechercher.

— Et boum ! cria Steve. Bim, bam, boum ! Le voilà, Henderson. Le Rocher du crâne. Dans les dents mec ! Arrête d'être aussi arrogant.

— Ça n'a pas de sens, répondit juste Dustin.

— C'est ça, c'est devant ton nez, et tu ne peux pas admettre que t'as tort, crétin.

Maelanne souffla de déception en découvrant que le Rocher du crâne était seulement des énormes rochers qui étaient empiler.

— Pardon mais c'est vraiment que ça le Rocher du crâne ? demanda Maelanne en regardant toujours autour d'elle en s'attendant à voir quelque chose d'incroyable.

— Je suis d'accord, dit Eddie en descendant du rocher où il était caché. Toi, Dustin Henderson, tu es un vrai crétin.

— On a cru que t'étais mort, fit Dustin avant de le prendre dans ses bras.

— Ouais, moi aussi, lui répondit Eddie. Moi aussi.

Maelanne lui fit un petit sourire et geste de main tandis que Steve semblait blaser, sûrement dû à la proximité entre Dustin et Eddie. Tout le monde arriva à la suite et salua Eddie, Maelanne lui tendis le sac de nourriture, lui conseillant de s'asseoir et de leur raconter tout pour être tranquille et tout comprendre.