𝖦𝖴𝖭𝖭𝖤𝖭 - 𝗌𝗍𝖾𝗏𝖾 𝗁𝖺𝗋𝗋𝗂𝗇𝗀𝗍𝗈𝗇

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𝐦𝐚𝐞𝐥𝐚𝐧𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐨𝐧𝐲

MAELANNE S'ÉTAIT ÉQUIPER DES affaires que Nancy lui avait tendu. Elle gardait son jean noir sur elle mais elle avait mis comme un énorme pull en version camouflage. Elle devait être à la base dans le groupe de Robin, Steve et Nancy pour aller dans la maison de Victor Creel pour détruire Vecna directement et sauver Max qui sera dans l'autre monde. Maelanne avait donc rejoint celui de Dustin et Eddie, ils devaient attirer les chauves-souris grâce à de la musique d'Eddie et ensuite se cacher et protéger le portail dans le mobil-home du jeune homme.
La pression dans le camping-car était étouffante, le soleil commençait à se coucher et la lumière oranger éclairait tous les visages.
Maelanne était assise au fond, sur le canapé, entre Eddie et Dustin et Robin était au côté d'Eddie. Maelanne remarqua les doigts charger de bagues d'Eddie serrer de plus en plus fort la lance que Lucas et Erica avaient construit pour elle, Eddie et Dustin.

Steve s'arrêta devant la maison de Victor Creel, Erica, Max et Lucas se levèrent dans un silence de mort.

— Max, fait attention, dit Maelanne avant qu'elle ne referme la porte.

Elle ne put apercevoir qu'un petit sourire de stresse et de peur et Steve se remit à conduire, se dirigeant vers le mobil-home d'Eddie.

Arriver enfin devant, ils avaient décidé de se cacher dans la forêt, ne voulant pas se faire prendre avec le véhicule volé. Ils rassemblèrent toutes les armes dans plusieurs sacs, faisant qu'un seul allée et rendre plus facile le passage du portail. Avant de partir définitivement, ils s'arrêtèrent dans le camping-car une dernière fois sous la demande de Nancy tandis que le soleil était bien déjà bien couché depuis qu'ils avaient déposé Max, Lucas et Erica.

— Alors, revoyons le plan une dernière fois, dit Nancy. Phase une.

— On retrouve Erica à l'aire de jeu, répondit Nancy. Elle prévient Max et Lucas.

— Phase deux, demanda Nancy.

— Max attire Vecna, dit Steve. Il la poursuit et entre en transe.

— Phase trois ?

— Moi, Eddie et Maelanne, on écarte les chauves-souris.

— Quatre ?

— On pénètre dans l'antre de Vecna et... on le flambe.

Robin montra le cocktail Molotov qu'ils avaient créé eux-mêmes, étant l'arme de destruction pour Vecna.

— Personne ne passe à l'étape suivante tant qu'on n'a pas tous répondu. Personne ne vous écartez pas du plan, quoi qu'il arrive. Compris ?

— Compris, répondit tout le monde.

Sortant à la file indienne du camping-car, ils se mirent à courir du mieux possible sans faire du bruit pour rentrer dans le mobil-home. Tout était encore là, la corde, le portail, les affaires dans le désordre en recherchant quelque chose pour sauver Nancy, rien n'avait changer et c'était normal, personne n'était venu entre temps.

— Fais attention, dit Dustin à Steve qui posa son sac au sol.

— Merci, lui répondit Steve. C'est parti.

Steve grimpa sur la corde et fit une belle retombée de l'autre côté qui ne possédait aucun matelas de ce côté.

— Ouh, il veut qu'on l'applaudisse ? demanda Robin.

Steve était parti chercher le matelas, et l'installa sous le portail pour faciliter le passage.

— C'est bon, annonça Steve. Venez.

Nancy fit la première à grimper, laissant son sac à ses pieds et Steve l'aida à se redresser après être tombé.
Eddie balança les nombreuses armes et sacs avant de passer à son tour. Robin passa après et Dustin fut le cinquième. Maelanne fut la dernière, et en retombant, Eddie et Steve lui tendirent leurs mains pour l'aider à se relever qu'elle agrippa. Les sacs de Maelanne, Dustin et Eddie restèrent dans le mobil-home et ils gardèrent le bouclier basé sur un couvercle de poubelle incrusté de clous qui ressortaient pour faire encore plus mal aux chauves-souris si elles s'approchaient et la lance fait maison, tandis que Steve, Nancy et Robin récupéraient tous leurs sacs.

— Écoutez, les gars, dit Steve en se retournant vers eux. Si ça commence à mal tourner, arrêtez tout, okay ? Attirez l'attention des bestioles. Occupez-les de nous. Nous, on s'occupe de Vecna. N'essayez pas de jouer les héros, vous êtes des...

— Leurres, répondit Dustin. Ne t'inquiètes pas ! Tu peux être le héros Steve.

— Absolument, je veux dire, regarde-nous, continua Eddie. On n'est pas des héros. Eh, Steve, fais-le payer.

Ils se firent une rapide étreinte à chacun, donnant toute la force possible qu'ils avaient besoin,  Maelanne et Steve restèrent plus longtemps dans les bras.
Ils allaient parité sur la route pour aller rejoindre la maison de Victor Creel, Maelanne les regarda s'éloigner mais Steve s'arrêta et s'avança vers Maelanne.

— Oh et puis merde.

Sans qu'elle ne puisse dire quelque chose de plus, Steve posa ses lèvres sur celle de Maelanne. Complètement sous le choc, elle ne répondit pas au début avant de poser ses mains sur les joues du beau brun. Elle était retombée dans ses bras alors qu'elle s'était promis que non, mais Steve était là, elle avait été en colère et elle était encore amoureuse de lui, même si elle avait bien du mal à se l'avouer. Ce n'était pas un baiser qui disait "au revoir", il voulait dire "à tout à l'heure", "on se retrouve tout à l'heure", "tu m'as manqué", "je t'aime".
S'écartant de lui par manque de souffle, son front collé contre celui de Steve, un grand sourire lui était comme graver sur le visage.

— Je t'aime, avoua Maelanne dans un souffle.

— Je t'aime aussi, répondit Steve avant de se détacher d'elle.

Maelanne le regarda partir pour de bons, pas encore remise de ses émotions face à ce qu'il venait de se passer.

— Bon, Maelanne tu vas rester planter là ou tu vas venir nous aider ? rétorqua Eddie, appuyer contre la barrière d'escalier du mobil-home.