𝟷𝟷

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𝐦𝐚𝐞𝐥𝐚𝐧𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐨𝐧𝐲

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𝐦𝐚𝐞𝐥𝐚𝐧𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐨𝐧𝐲

— À L'AIDE ! À L'AIDE ! cria Robin. À l'aide !

Maelanne était toujours concentré à enlever les chaînes autour de ses pieds qu'elle ne remarqua même pas que Steve venait de se réveiller.

— Hey, tu peux arrêter de crier ? dit-il d'une petite voix.

— Steve ! Oh mon Dieu !

— Steve..., fit Maelanne en stoppant tout mouvement. Tu vas bien ?

— Ça siffle, j'ai du mal à respirer et j'ai l'impression que mon œil va sortir de mon corps. Mais, tu sais, à part ça, je vais plutôt bien.

— La bonne nouvelle, c'est qu'il t'appelle un docteur, répondit Robin.

— C'est son cabinet ? J'adore l'ambiance. C'est charmant.

Maelanne détourna son attention du duo, et recommença à s'intéresser à ses chaînes.
Elle bougeait des pieds, les mettait dans toute sorte de position.

Après plusieurs minutes d'acharnement, la première chaîne présente sur son pied droit. La jeune femme sursauta quand le bruit sourd du corps de Robin et Steve s'écrasa sur le sol.

— Qu'est-ce que vous avez fait ?

Robin semblait à la fois rire et pleurer, ne pouvant pas voir son visage de là où Maelanne se trouvait, elle comprit donc la phrase de Steve.

— C'est okay, c'est okay. Ne pleure pas. Robin...

Après sa phrase, Robin sembla plutôt rire que pleurer. Maelanne fut un peu soulagé et continua pour enlever sa deuxième chaîne.

— Tu rigoles ? demanda Steve.

— Oui.

— Bon Dieu !

— Je suis désolée ! répondit Robin, toujours morte de rire. Désolée. C'est juste que... J'en reviens pas que... Je vais mourir dans une base russe avec Steve "The Hair" Harrington. C'est trop dingue mec.

— On ne va pas mourir.

— Après je pense pas que les russes vont nous laisser tranquilles.

— Maelanne, s'il te plaît.

— Nan mais sérieusement Steve, ils t'ont frappé, ils m'ont frappé et ils ont frappé Robin. Et au dernière nouvelle, je suis accrocher contre le mur !

— On va sortir, okay ? Laissez-moi réfléchir un peu pendant une seconde.

Maelanne leva les yeux aux ciels, et un soupire de soulagement traversa ses lèvres quand son pied gauche sortit de la chaîne.

— Tu te souviens du cours d'histoire de Mme Clic ? demanda Robin.

— Quoi ? répondirent Maelanne et Steve d'une même voix.

— Mme Clic-Clac. On l'appelait comme ça, dans la fanfare. C'était le premier cours, le mardi et le jeudi, tu étais toujours en retard. Et tu prenais toujours le même petit déjeuner. Bagel au sésame avec bacon, œuf et fromage. J'étais derrière toi, deux jours par semaine pendant un an. M. le clown. M. Cool. Le roi du lycée d'Hawkins lui-même. Tu te souviens de moi ?

Steve ne répondit pas, et Maelanne se sentit un peu bête d'être tombé sûrement "amoureuse" de lui alors que Robin semblait l'avoir remarqué depuis longtemps.

— Bien sûr que non, répondit Robin à la place de Steve. Tu étais un vrai connard, tu sais ça ?

— Oui, je sais.

— Mais ça n'avait aucune importance. La chose qui a de l'importance c'était que tu m'obsédais quand même. Même si on fait comme si on s'en fichait, les losers aussi veulent être populaires, acceptés, normaux.

— Si ça peut te consoler, ça n'aide en rien, tout ça. Sérieusement. J'en reviens pas. Tous ces trucs soi-disant importants, tout ce qui est censé nous tenir à cœur, c'est juste... des conneries. Mais il faut se planter pour avancer, pas vrai ?

— Je l'espère. J'ai l'impression que toute ma vie... n'est qu'une grosse erreur.

— Oui.

— Au moins, ça ne sera jamais pire que ça.

— Tu sais j'aurais aimé te connaître à l'époque.

— Ah oui ?

— Sincèrement. Tu m'aurais aidé à réussir mon année. Au lieu d'être ici, je serais en route vers la fac.

— Et je n'aurais jamais su qu'il y avait de méchants Russes sous nos pieds, et je servirais joyeusement des glaces avec un autre couillon.

— En tout cas, j'ai adoré être ton couillon. C'était sympa.

— Ça l'était.

— Bon, vous pouvez arrêter d'être nostalgique ou je vous libère ?

Maelanne était debout, devant eux, se massant les poignets. Maelanne ne put dire quelque chose de plus que la porte s'ouvrît et on la frappa derrière le dos, la faisant tomber à terre.

— Vous alliez où comme ça ?

Deux gardes redressèrent Steve et Robin, et Maelanne se retrouva elle aussi attachée à la chaise de ses deux amis.

— Essaye de dire la vérité, cette fois, fit le général russe à Steve. Pour faire que ta consultation avec le Dr Zharkov soit moins douloureuse.

Maelanne regarda le "médecin" se diriger vers Steve, und sorte de pistolet à la main avec sur le dessus, une sorte de produit bleu pas rassurant.

— Attendez un peu, fit Steve paniquer. Attendez ! C'est quoi, ça ?

— Ça t'aidera à parler.

— Vous avez désinfecté ?

Maelanne ferma les yeux en voyant le pistolet rentrer dans la peau de la mâchoire de Steve et ce dernier hurlait de douleur.
Maelanne ferma encore plus les yeux quand le cri de Robin imprégna la pièce et elle cria à son tour quand le liquide bleu rentra en contact avec son corps.
Il leur avait donné de la drogue, c'était sur, ses yeux commençaient déjà à se fermer et sa tête tournait.

Les gardes partirent, et laissèrent les trois jeunes seuls, attacher et droguer.

𝖦𝖴𝖭𝖭𝖤𝖭 - 𝗌𝗍𝖾𝗏𝖾 𝗁𝖺𝗋𝗋𝗂𝗇𝗀𝗍𝗈𝗇Où les histoires vivent. Découvrez maintenant