Chapitre 2

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Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Chapitre 2

Expliquer sa stupidité? Harry sentit ses dents se serrer alors que ses poings se crispaient à ses côtés. Comment ça expliquer sa stupidité? Il n'avait rien fait bon sang! Était-ce un crime de sauver une fillette? Et comment était-il sensé deviner que celle-ci allait décider, de son propre chef, de l'envoyer dans le passé. Et puis, si Malfoy ne s'était pas tenu aussi près de lui... et bien il n'aurait pas été aspiré dans cette galère. Ce n'était donc nullement de sa faute. D'accord, il n'avait de problème pour admettre que beaucoup de problèmes se produisaient autour de lui... Mais, Malfoy n'avait pas à prendre ce ton condescendant pour lui parler. Ses yeux se levèrent alors vers le blond et il ne se gêna nullement pour lui envoyer un regard noir. Non... il n'arrivait nullement à voir comment le morveux qui cherchait toujours à l'ennuyer avait changé. Il était le même et mourrait sûrement parfaitement identique. Parfaitement détestable.

Il devait arrêter de penser à Malfoy... Il devait plutôt s'imprégner de Poudlard... de sa magie... de sa vie... Poudlard... son cœur se serra douloureusement alors que le souvenir de cette même école brûlant alors que les mangemorts riaient aux éclats apparaissait dans sa mémoire. Oui, il faisait bien mieux de respirer l'odeur de Poudlard plutôt que de ressasser les dernières méchancetés de Malfoy. Après tout, il avait toute sa vie pour penser au fait que Malfoy était aussi agréable qu'un bouledogue. Mais, il n'avait pas toute sa vie pour voir Poudlard... Lorsqu'ils arrivèrent devant la gargouille du bureau de Dumbledore, Harry ne put que froncer les sourcils. Il ne connaissait pas le mot de passe. Comment étaient-ils sensés rentrer dans ce maudit bureau s'ils ne connaissaient pas mot de passe? Il vit Malfoy retrousser les lèvres, visiblement mécontent, avant de lever le bras et de cogner sur la gargouille. Était-il complètement stupide?

-Son bureau se trouve en haut et tu penses qu'en cognant sur cette stupide gargouille la porte va s'ouvrir? Déclara sarcastiquement Harry.

-Imbécile.

À la grande déception d'Harry, il vit effectivement la gargouille se mettre à tourner sur elle-même pour laisser la porte de l'entrée du bureau de Dumbledore bien en vue. Il ne voulait même pas regarder les yeux remplis de condescendance de Malfoy. Il les voyait bien trop souvent de toute façon. Après tout, Malfoy passait sa vie à le regarder comme s'il n'était qu'un insecte qui avait osé s'aventurer sur sa chaussure et qui méritait de payer le prix fort! Il pénétra alors, après le blond, dans le bureau du directeur. Merlin tout puissant... monter ses escaliers lui serrait le cœur... combien de fois avait-il monté ses escaliers pour aller voir Dumbledore? Combien de fois avait-il entendu le magnifique cri de Fumseck en montant ses mêmes escaliers. Qu'est-ce qu'il détestait ce nœud dans sa poitrine... Ce ne fut qu'en revoyant le visage de Dumbledore qu'il sentit véritablement son cœur remonter dans sa gorge. Il avait ses deux jambes... Harry eut l'image fugace de la jambe droite de son directeur revolant au loin alors que Dumbledore continuait à chanter son incantation... Il avait ses deux jambes et ses yeux étaient toujours aussi bleus...

-Il y a plusieurs questions qui me viennent à l'esprit en vous regardant, jeunes garçons. Commença d'une voix joyeuse le vieux directeur. Mais, la première... et non la moins importante...

Il fit alors un vague signe de main à son bureau et Harry éclata aussitôt de rire. Il ne pouvait que deviner le regard dégoûté que Malfoy devait jeter aux fameux bonbons aux citrons de Dumbledore. Il avait encore ses bonbons aux citrons... pourquoi est-ce que son cœur menaçait-il à ce point d'exploser dans sa poitrine? Un immense sourire apparut alors sur son visage. Il se trouvait devant le véritable Dumbledore... pas devant un vieil homme infirme qui ne semblait même plus capable d'utiliser la moindre magie... Non, il se trouvait... il ravala péniblement sa salive, cherchant visiblement à trouver les mots justes... Il ne savait pas par où commencer.

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