Wish and Death

Chapitre 8

Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Chapitre 8

Harry sentit son cœur se crisper dans sa poitrine dès qu'il vit Malfoy arriver. Pourquoi est-ce que le blond semblait si... triste? Il avait appris à reconnaître toutes les expressions faciales du blond. D'accord, cela pouvait sembler un peu être mais il n'y pouvait rien. Pendant près d'une année entière il n'avait pu empêcher ses yeux de suivre les moindres faits et gestes du Serpentard. Dès que le blond rentrait dans une pièce, ses yeux se dirigeaient automatiquement vers lui. Comme un aimant... Comme un obsédé.

Mais, il s'agissait du passé désormais. Les sentiments de Malfoy ne l'intéressaient plus en rien... Sauf que Malfoy était la seule personne qu'il connaissait dans cette époque. Il était la seule personne qui savait sa véritable identité... La seule personne à qui il pouvait parler... Il ne pouvait pas le laisser dans son malheur sans rien dire. Il s'approcha alors de lui, posant une main hésitante sur son épaule. Il sentit aussitôt le tremblement léger qui secoua le bras du Serpentard et retira vivement sa main. Il avait oublié que Malfoy n'aimait pas être touché par qui que ce soit.

-Qu'est-ce qui se passe? Demanda-t-il d'une voix sourde.

Les yeux gris se posèrent sur lui et il eut l'impression de recevoir un coup dans l'estomac. Personne n'avait le droit d'avoir l'air si magnifique... Malfoy semblait lutter contre sa vulnérabilité... ce qui le rendait tellement... Merde...

-Rien.

-Écoute Malfoy... je suis la seule personne à qui tu peux parler ici. Si tu ne me parles pas à moi... Tu ne pourras te confier à personne.

Une brève lueur traversa le regard du blond avant qu'il ne détourne la tête et s'engouffre dans la bibliothèque. Même si Dumbledore se débrouillait pour laisser les portes de celle-ci ouverte... Harry ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il allait bien finir par se faire prendre la main dans le sac. Et, lorsque ce moment arriverait, il n'y aurait rien pour les sauver. Si seulement ils avaient sa cape d'invisibilité... Alors, ils auraient peut-être eu une chance. Malfoy se mit alors à prendre les livres qu'ils avaient commencés à consulter et, à la grande surprise d'Harry, il les porta lui-même. Oui... il y avait définitivement quelque chose qui n'allait pas avec Malfoy.

Et le blond ne semblait nullement enclin à lui faire part de ses tourments. Malfoy n'était pas le type de personne à se confier à qui que ce soit. Il pouvait clairement se souvenir que Malfoy ne semblait pas avoir le moindre ami à Poudlard. D'accord, il avait des espèces de « serviteurs » qui faisaient tout ce qu'il ordonnait... Mais, il ne l'avait jamais vu rire avec quiconque... parler gentiment... Pas étonnant que le blond n'ait aucune envie de se confier à lui. Probablement qu'il ne se confiait à personne. Le blond se laissa alors choir sur une des chaises de la réserve, commençant à feuilleter l'un des livres. Il supposait qu'il devait en faire de même.

Après quelques minutes, il releva les yeux vers le Serpentard et vit que celui-ci semblait contempler la même page depuis le commencement. Il n'était pas concentré. Malfoy n'était jamais déconcentré. La seule fois où il avait vu le blond avec une expression aussi hagard au visage était lorsque son père avait été arrêté. Son père...

-Est-ce que quelque chose est arrivée à ton père? Demanda-t-il.

-De quoi est-ce que tu parles Potter? Mon père ne se trouve pas ici.

Harry fronça immédiatement les sourcils face au ton sec de Malfoy. Maintenant il en était convaincu, quelque chose était arrivée et Malfoy ne voulait pas lui en parler. Parce que le blond ne lui faisait pas confiance. Pas étonnant... Lui aussi ne lui faisait pas confiance. Après tout, il avait passé 5 ans de leur vie à être des ennemis jurés. Mais, il était tout ce qu'Harry connaissait pour le moment. Il n'avait plus Hermione et Ron. Il n'avait plus Sirius et Remus. Il n'avait plus le moindre repaire et il vivait dans la peur constante de dire quelque chose de mal et d'ainsi changé le futur à jamais.