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« Perle Andrieu »

« Perle Andrieu »

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@nbksag


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𝐏𝐞𝐫𝐥𝐞 𝐆𝐢𝐚𝐝𝐚 𝐒𝐚𝐡𝐢𝐧 𝐎𝐚𝐤𝐥𝐞𝐲
𝐂𝐨𝐫𝐛𝐞𝐢𝐥-𝐄𝐬𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐬, 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝟐𝟎𝟏𝟐


Les yeux fermés et ma tête posée sur l'épaule de l'homme qui partage ma vie, du bout de ses doigts, il joue l'une des partitions que j'aime le plus dans cet univers, Nabil le joue à merveille, aussi bien que ma maman. Ses bras de chaque côté de mes hanches, mes jambes autour des siennes, je suis apaisée, je me sens tellement bien, profondément amoureuse de lui et transporter par ces notes de musique. Ça faisait un petit moment que je ne l'avais pas entendu jouer, quand je lui ai demandé, il s'est mis à sourire, il s'est levé du lit et m'a embarqué avec lui pour aller s'asseoir ensemble sur le petit banc, devant ce cadeau que je lui ai fait il y a quelques années. Je suis transporté par la magie qu'il a au bout des doigts, ce talent qu'il a.

Il pince mes côtes et j'ouvre les yeux en sursautant, il ricane et je secoue la tête.

- Pourquoi tu t'arrêtes de jouer comme ça ? Je fronce les sourcils

Nabil - Je l'ai déjà presque joué deux fois Perle, les voisins vont câbler

- Tu joues trop bien pour ça, je remonte mes mains sur son torse nu et je le regarde droit dans les yeux, continue s'il te plaît, je fais une petite moue, il plisse les yeux

Nabil - Juste parce que c'est toi, je me mets à sourire et il pouffe, je remets ma tête contre son épaule pour l'écouter jouer à nouveau

La partie intense de cette partition, j'ai tellement l'impression que c'est nous, notre histoire à tous les deux, elle a commencé doucement, avec quelques petits pique mais elle n'a été que douce, passionnée. Les sentiments ont grandit, ont évolués, sont devenus fort et ça ne s'arrête plus, ça ne s'arrêtera jamais, j'en suis certaine. Cette partition me fait maintenant penser à nous deux, c'est définitif.

L'une des mains de Nabil quitte le piano pour se balader sur l'une de mes fesses à moitié découverte par le teeshirt de Nabil, par le bas de sous-vêtements que je porte, il ne joue plus qu'à une seule main et cette partition déraille, elle ne veut plus rien dire et j'éclate de rire. Sa deuxième main rejoint l'autre, elle remonte sur mes hanches et on se regarde tous les deux, un air euphorique sur nos visages. Je penche mon visage vers le sien, mes lèvres rejoignent les siennes, elles s'effleurent dans un baiser passionné, nos corps un peu plus proche, l'un de l'autre.

Loin des anges Où les histoires vivent. Découvrez maintenant