Chapitre 1: Flèche (prologue)

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Informations générales sur l'oeuvre avant de commencer:


Titre : Apollon et Daphné

Genre : De la comédie, mais du drama aussi, et de la romance sous plusieurs de ses formes, bien évidemment !

Contexte : Post-Hadès

Rating : T pour le niveau de langage vraiment pas très glamour par moments ~

Avertissements : Cette fanfiction mentionne des couples hétérosexuels, mais aussi homosexuels, et elle aborde des thématiques propres à l'amour, chaste comme charnel. Je vous déconseille donc d'aller outre ces mises en garde si vous êtes un homophobe, un lecteur un peu trop prude ou un célibataire aigri qui voudrait à tout prix échapper à l'écœurante guimauve de la Saint-Valentin - en plein mois de mars, allez tout est possible après tout.

Pairings : Oh noooon, j'ai pas envie de les révéler tout de suiiiite... Bon, tout ce que je peux vous dire, c'est que certains sont attendus voire évidents, que d'autres sont de l'ordre de ma propre préférence dans les guerres de ship, et qu'il y en a un qui fait figure d'intrigue principale à l'histoire.

Voilà voilà, bonne lecture !


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L'heure du déjeuner est largement passée quand Aiolos quitte le cinquième temple du Sanctuaire, et s'étire avec souplesse avant de regarder autour de lui et de prendre un chemin en contrebas pour se promener tranquillement et s'aérer la tête. Pas que ce repas passé avec son frère cadet ait été désagréable, bien au contraire, mais... Mais il ne sait pas trop, il y a des jours comme ça.


Non, des jours comme ça il n'y en a qu'un, et bien évidemment personne ne peut s'empêcher de lui faire remarquer. Comme s'il ne pouvait pas le comprendre tout seul.


Il n'y a qu'un seul jour dans toute l'année où il sent peser sur le domaine sacré d'Athéna une ambiance aussi mièvre, si contrastée de ce que l'on peut voir d'ordinaire parmi les chevaliers. Ce n'est pas tant l'atmosphère qui gêne le Sagittaire. C'est plutôt le fait que tout ceci ne se retrouve qu'un seul jour dans l'année, histoire de bien lui rappeler que ce jour-là est particulier pour lui. Sérieusement, Aiolia et Marin ne peuvent pas s'offrir des fleurs et se faire des bisous d'esquimaux un autre jour que celui-ci ? Milo et Camus, qu'il a croisé tout à l'heure, ne peuvent-ils pas faire une trêve dans leur jeu du « je t'aime, moi non plus » un autre jour, ou même plus souvent ? Quelle invention absurde... Si l'amour est vrai, si l'amour est pur et fort, pourquoi ne pas le célébrer en permanence ? Il n'a jamais vraiment compris le sens de cette journée, et pour cause, il n'a jamais eu personne pour la partager. Ou du moins, il n'a jamais eu de « Valentin » ou de « Valentine ». D'ailleurs, pourquoi cette fête porte le nom d'un Spectre ? Bah, ça ne doit sûrement avoir aucun rapport avec lui. Il n'en demeure pas moins que c'est une drôle de coïncidence...


Tout absorbé par sa question qu'il est, Aiolos ne prête aucune attention à ce qui se trouve devant lui, et il finit par se prendre les pieds dans quelque chose, si bien qu'il trébuche. Quand il retrouve l'équilibre, son regard croise une petite forme face contre terre. Cette forme se meut, puis se redresse, et laisse apparaître un très jeune homme, au teint rosé et à la belle crinière blonde faite d'anglaises. L'enfant se secoue la tête, époussette les épaules de son débardeur blanc puis foudroie le gardien du Neuvième de son regard vert pomme.

Apollon et DaphnéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant