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Ezra

Je suis le premier à me réveillé, Ariel a vidé deux bouteille hier, à mon avis il vas dormir encore un moment. Mon sac et posé contre le canapé lit et mon téléphone a enfin fini de charger. Des centaines de massages de mon frère s'excusant et me suppliant de rentrer à la maison et je ne compte même pas les appelles. Ça sonne deux fois.

-Allo, dis-je d'une voix fébrile.

-Ezra Dieu sois loué, tu vas bien?

-Oui...hum...disons simplement que entre Mike et moi c'est fini...

-Je suis désolé mon grand s'il te plaît rentre à la maison.

-Pas tout de suite, j'ai besoins d'être un peu seul...je suis désolé t'avais raison...je...je n'aurai pas dû partir avec Mike...

-Qu'est ce qui s'est passé?

-Il à été...violent...et...enfin...je rentrerais dans pas longtemps promit.

-Ou tu es?

-Je suis...allé me réfugier chez Ariel.

Je me sens mal d'arranger la vérité mais si je lui en parle je risque des représailles.

-Ezra...

-Adriel t'inquiètes pas je vais bien, je rentre bientôt et je m'excuse encore une fois d'avoir fugué...

-La maison est grande ouverte, rentre vite s'il te plaît.

-Promis.

-Je t'aime petit frère.

-Moi aussi.

Je raccroche en m'asseyant et soupirant, Ariel se frotte les yeux en gémissant, il pose sa main dans mon dos et le frotte légèrement pour me rassurer.

-Hey ça va aller?

-Oui, c'est plutôt à moi de te poser la question.

-Je vais bien comme toujours.

-Ariel, maintenant que tu es sobre et que je suis calme, on doit discuter de ce qui passé.

-Pourquoi?

-Je t'ai vue te faire violer et tabasser en continue pendant dix jours...

Je vois bien qu'il en souffre contrairement à ce qu'il laisse paraître. Il mordille sa lèvre inférieure en fixant le vide.

-C'est la vie c'est comme ça.

-Tu ne peux pas me dire que tu vas bien.

-Ezra s'il te plaît j'ai vraiment pas envie d'en parler.

-Dis moi simplement comment tu vas, sans me mentir.

Il arrête de frotter mon dos sans lâcher le vide des yeux. Je ne sais pas si il le fait consciemment mais ses jambes se replient contre son ventre pour le mettre en position fœtal. Ça trahi son mal être vis à vis des horreurs qu'il a subit.

-J'ai l'impression que mon corps ne m'appartient plus.

-Pourquoi?

-Il est sale, pourrit et abimé.

Je m'allonge face à lui.

-Je peux le voir?

-Non, je ne veux pas que tu me vois comme un faible.

-Je ne te considère pas comme un faible Ariel.

-T'es yeux disent le contraire. Tu as pitié de moi.

-Je n'ai pitié, je m'inquiète pour toi, tu essais de faire comme si de rien n'était comme si tu t'interdisais de souffrir.

-Parce que j'ai mérité ce qui m'arrive. J'ai essayé de le butter, il s'est vengé.

Je pose ma main sur sa joue.

-Ariel, tu n'as pas mérité ça. Tu as le droit de sentir mal et d'être en peine, tu as le droit d'en souffrir.

-Tu me vois comme une victime.

-Oui mais dans le sens péjoratif. Tu es une victime vis à vis de ce que London est Mike t'ont fais mais tu n'es pas faible pour autant, loin de là. Puis tu as eu un courage phénoménal que je n'aurai jamais.

-Le quel?

-Tu as eu le courage de tuer ces deux monstres. Grâce à toi je peux dormir en sachant que je n'aurai plus jamais à me retrouver face à eux.

Je pense sincèrement ce que je dis même si ça me terrifie qu'il ai pus faire ça de sang froid. Mes mots semble le rassurer, il se lève en soufflant qu'il vas se laver. L'eau coule pendant une dizaine de minutes puis un bruit de verre qui se brise me fait sursauter, j'essaie d'entrer dans la pièce mais la porte est fermée à double tours.

-Ariel, tout vas bien?

-Oui, t'inquiètes pas.

J'attend devant la porte désespéré. Il finit par ouvrir avec un bandage en sang au niveau de son poing gauche. J'aperçois le miroir brisé derrière lui avec les éclats de verre au sol.

-Tu as enlevé les morceaux de verre rassure moi.

-Oui.

-Laisse moi voir.

-Ça va je te dis.

-De toute façon ton bandage est foutu il y a trop sang qui coule.

Je lui enlève la bande et fait pression sur la plaie, il grimace mais le saignement s'arrête avant les trois minutes. Je lui met une compresse et une bande propre, il soupir en levant les yeux au ciel.

-C'est bon docteur je peux y allé, râle t'il.

-J'entends que tu ne supportes plus ton reflet mais brisé un miroir avec ton poing ce n'est pas la solution. On pouvait simplement l'enlevé tu sais.

-L'explosé me paraissait plus logique sur le moment.

-Ok. Comment je peux t'aider?

-M'aider à quoi?

-À aller mieux.

-Occupe toi de toi déjà, t'as fait des cauchemars toute la nuit.

-Comment tu sais?

-J'étais peut-être bourré mais pas au point de taper un coma.

-Tu t'es descendu la deuxième bouteilles en moins de dix minutes, tu t'es effondré dans le lit...

-Oui mais tu vois me prendre des coups m'a brutalement réveillé.

-Je suis désolé, je ne pensais pas que...

-T'inquiètes pas, je t'en veux pas, au contraire c'est normal après ça.

-Comment tu m'as calmé?

-Je t'ai simplement fait ce que je fait toujours quand tu dors.

-Comment ça?

Il passe derrière moi, ses lèvres se posent sur ma nuque et sa main caresse délicatement mon lobe. Je frissonne en fermant les yeux, sa main passe sur ma joue puis reviens à mon lobe avant de finir dans mon dos.

-Voilà ce que je fais, ça m'aide à me rendormir.

-C'est agréable, comment j'ai pus ne pas m'en rendre compte...

-Parce que je fais ça quand tu dors, des fois tu gémis et tu colles à moi, d'autre fois tu as le sommeille trop profond pour faire quoique ce sois.

-Et ça, ça t'aide à te rendormir, vraiment?

-Oui.

Je me remet face à lui en posant mes main sur son teeshirt. La micro-contraction de sa mâchoire trahi sa façade.

-Je sais que ton corps te répugne, mais s'il te plaît laisse moi voir, je veux être sur que tes blessures cicatrisent bien.

Bad boy t2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant