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Ezra

Ariel part en quatrième vitesse, on a passé la journée à dormir. Je reprend ma routine, jeux vidéos et Marvel. Mon frère connecte une manette en se posant à côté de moi, on joue en silence pendant une moment jusqu'à ce qu'il le brise.

-J'arrive pas à croire que mon petit frère parte à Harvard.

-Moi non plus je n'y crois toujours pas.

-Tu vas pouvoir rencontrer tellement de gens de bien.

-J'ai l'impression que tu en veux à Ariel.

-Bah non.

-Alors pourquoi tu lui a lancé des regards assassins?

-Je...

-Il compte énormément pour moi.

-Pourquoi? A chaque fois que t'as eu des problèmes il était là.

-Il m'a sortie d'affaire à chaque fois.

-Je ne comprend pas pourquoi tu l'aimes.

-Et toi pourquoi tu aimes une blondasse qui ne veux que pomper ton fric?

-Pardon?

-Arrête ne me dis pas que t'as pas remarqué qu'elle sortait avec toi que pour les restaurants et les cadeaux.

-Jasmine n'est pas comme ça.

-Bien sur que si, arrête de l'inviter au restau et les cadeaux tu verras qu'elle ira voir ailleurs.

-Tu dis n'importe quoi.

-Ah oui? Depuis que t'es avec elle tu dépenses le fric des parents à tord et à travers. Je ne les portent pas dans mon coeur mais ils t'ont laisser la black carte pour qu'on puisse se faire plaisir mais surtout pour qu'on ne manque de rien. Pas pour que tu dépenses tout dans des bijoux et de la bouffe hors de prix.

-Je crois pas non.

-Il te restes combien sur ton compte alors?

-Ça ne te regarde pas. Puis comment tu sais que j'utilise la carte des parents.

-Il me l'ont dit quand je les ai eu au téléphone ce matin. Ils s'inquiètent de voir leur fric disparaître comme ça.

-Ils exagèrent.

-Trente cinq milles dollars en trois semaines, tu pense qu'ils exagère vraiment? Parce que au rythme où tu va on va finir à la rue.

-N'importe quoi.

-Ecoute moi bien Adriel, soit tu arrêtes ça, soit je demande au parents de bloquer la carte.

-Attends mais tu te prends qui la? T'as fugué pour partir avec un enculé qui t'as levé la main dessus, tu disparaît pendant dix jours! Dix jours sans nouvelles et tu réapparais comme ça style de rien avec le gars avec qui tu avais un jeu hyper malsain. Donc question moral t'es un peu mal placé.

-Je crois que je vais retourner chez Ariel.

-Tu ne sors plus d'ici!

-Si, parce que tu continue de dépensé le fric à tout va et que je ne vais pas finir à la rue. Puis tu parles sans savoir et ça m'énerve.

Je me lève en enfilant mes chaussures sous les yeux stupéfait de mon frère. Dieu sait que je l'aime mais je ne supporte pas quand il se comporte comme ça. Je récupère mes affaires, lui embrasse le front et prend la voiture direction chez le bad boy.

Un orage explose forcément les gens se mettent à ne plus savoir conduire. Je profite des ralentissements pour penser à Ariel, il n'est pas comme d'habitude. Il a été tellement tactile ce matin mais je ne sais pas si c'était de la provocation envers mon frère ou si c'était sincère. J'aimerais tellement pouvoir l'aider à se sentir mieux mais il n'y a qu'avec le temps qu'il guérira. Le dégoût qu'il a de lui même me touche profondément, je voudrais qu'il se voit comme je le vois. Je voudrais qu'il s'aime comme je l'aime. Je me garer dans la rue vue que je n'ai pas le bipe du garage mais heureusement pour moi j'ai le double de son studio.

J'ouvre la porte, je réalise que le studio est en bazarde totale, j'inspire profondément pour chercher du courage au plus profond de moi puis m'attaque au rangement et pour être sûr de rester motivé je mets de la musique en font. Il fait hyper chaud dans ce studio, j'enlève mon teeshirt en continuant le boulot, comment un si petit endroit peut il être aussi difficile à ranger. Je range, je tris, je lave vaisselle, j'arrive à faire en sorte que ça ressemble à un studio de jeune adulte plutôt qu'à une chambre d'ado en crise. Je me retourne et tombe nez à nez avec avec adosser dans l'encadrement de la porte. Il mordille sa lèvre inférieure, un petit sourire en coin en m'observant de haut en bas.

-Ça fait combien de temps que t'es là, je demande surpris.

-Depuis que je suis là il y a trois chansons qui sont passées.

-Attends ça fais pratiquement dix minutes que t'es là et t'es pas venu m'aider, je râle en rigolant.

-Non, je préférais regarder. Même si j'avoue que ça me plaît de te voir à moitié nue dans mon studio entrain de te déhancher, je me demande ce que tu fais ici.

-Je me suis pris la tête avec mon frère.

-Donc mon chez moi c'est ton échappatoire super.

-Non mais si ça ne te convient pas je peux repartir.

-Tu peux pas partir il reste du linge à plier, rit il.

Je lui envoie plusieurs boule de vêtement dessus, il me les renvoie, nous voilà dans une bataille de linge. Je lève un teeshirt blanc et l'agite en proclament que je me rends, il plaque son tors contre mon dos en m'enlaçant, il dépose plusieurs fois ses lèvres de ma joue.

-Merci d'avoir tout rangé.

-De rien. Désolé d'être venue sans prévenir mais vue que t'avais l'aire de vouloir que je reste chez toi, je me suis dis que ça ne te dérangerais pas.

-Et d'où t'es venue l'envie de ranger tout le studio?

-J'ai vue le bazar j'ai rangé tout simplement.

-Tu veux boire quoi?

Il me libère de son emprise en se dirigeant vers le frigo.

-T'as de la limonade?

-Ouais.

Il me sert un verre puis une bouteille de Jack et se sert à son tour avant de la ranger dans le placard. On s'assoie sur le lit en trinquant à mon admission pour Harvard.

-Ariel, tu me crois si je te dis que je suis terrifié.

-C'est normal, tu vas réaliser ton rêve.

-Dis moi sincèrement pourquoi tu ne viendrais avec moi à Cambridge.

-Ezra j'ai ma vie ici.

Bad boy t2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant