Chapitre 7

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Mais alors que j'enfourche maladroitement ma moto, je reçois un appel de la blonde qui hante mes pensées, Clarke. Sans hésiter je décroche.

-Salut toi.

-Bonsoir Clarke. J'espère que tu as une bonne raison de m'appeler parce que je suis pressée.

-Evidemment que j'en ai une, je l'entend soupirer d'ici. Puisque tu n'es pas décidée à venir je me suis dit que j'allais t'appeler pour t'inviter moi-même.

-J'étais attendue ? On ne s'était pas donnée rendez-vous Clarke. Mais non je ne peux pas, j'ai autre chose à faire.

-Qu'as tu de mieux à faire que t'envoyer en l'air dis-moi ?

Je ferme les yeux pour m'empêcher de lui balancer des insultes, putain elle ne lâche pas l'affaire !

-Si tu en as tant envie, pourquoi tu n'appellerais pas ton autre bouffon de copain ?!

-Oh je vois, tu es jalouse parce qu'il me baise lui aussi.

-C'est absurde, je ne peux pas être jalouse de cette merde. Tu ne coucherais pas avec moi si cet idiot te comblait sexuellement parlant.

Il y a une pause, je sais que j'ai touché un point sensible pour elle. Finn adore raconter à qui veut l'entendre qu'il la prend de tous les côtés et dans toutes les positions, il se vante beaucoup d'être un dieu au lit mais j'ai vite compris qu'il racontait que des conneries. Et que Clarke cherche de l'attention dans l'intello discrète de sa classe est très révélateur. Donc ouais, on comprend vite que c'est un sujet tabou pour elle qui est piégée derrière cette image de pute que son copain lui donne.

-Il me comble, je cherche juste de la nouveauté comme je te l'ai déjà dit ! Bon tu viens ou je dois me branler en t'imaginant nue ?

-Bonne branlette !

Je raccroche sans attendre qu'elle me hurle dessus, ce n'est pas la peine après tout. Mais alors que je suis sur la route je ne peux que penser à la blonde, et très vite je pense à son corps, ses baisers... Bordel, si je débarque chez elle après lui avoir dit ça elle va m'en faire voir de toutes les couleurs. Quoique, je peux me débrouiller. Alors je me décide à la rejoindre finalement, mais quand je me gare devant sa fenêtre je vois que celle-ci est fermée, putain je vais monter comment ? Alors que je met des coups de pied dans des cailloux, réfléchissant à un moyen pour l'obliger à m'ouvrir sans passer par la porte ni l'appeler parce que s'il y a ses parents on est foutue et si je l'appelle ou lui envoie des messages elle ne répondra pas. Mais soudain une idée me traverse l'esprit. Non je ne vais quand même pas faire ça ?! Mais je ne vois pas d'autres solutions. En soupirant j'attrape quatre cailloux dans ma main et les balance sur la baie vitrée de Clarke. Le bruit que ceux-ci font à l'impact contre la vitre est discret mais assez bruyant pour qu'elle le remarque si elle est dans sa chambre. Et comme souhaité Clarke apparait à sa fenêtre, elle est habillée d'un débardeur et un short, ses cheveux blonds retombant sur ses épaules, et quand elle me voit elle fronce les sourcils. Mais elle ouvre sa fenêtre, dieu merci ! Et alors que je l'entend râler je monte son muret.

-Qu'est-ce que tu fais là bon sang ? Tu m'envoies chier par téléphone et dix minutes après tu te retrouves à jeter des cailloux à ma fenêtre ! Mais t'es pas bien !

Je ne peux m'empêcher de rire, elle est très amusante quand elle est en colère. Dès que j'atterris dans chambre je l'attire contre moi et l'embrasse avec fougue mais le baiser n'est pas long, Clarke le rompt rapidement.

-Tu faisais quoi ? On dirait que tu as bu, et tu pues la clope.

-J'étais avec mes amis, on s'est amusé. Mais ne t'en fais pas, je n'ai pas beaucoup bu et Murphy fume comme un pompier

And we fell in loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant