Chapitre 29

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Arrivées au centre commercial Clarke parait aussi excitée qu'un enfant le matin de noël, elle sautille devant moi en me parlant de ses boutiques préférées, auxquelles on ne manquera pas de faire un tour évidemment. Elle est plutôt amusante là maintenant, parce que je ne connaissais pas ce côté enfantin qu'elle avait, et tout ça pour une question de faire les boutiques, qui n'est pour moi qu'une distraction très ennuyante et de l'argent jeter par les fenêtres. Car oui, je me doute que Clarke ait réellement besoin de faire les boutiques alors qu'elle a bien tous ce qui est nécessaire pour elle chez elle. Chacun ses passe-temps, et le shopping n'est pas mon favoris.

-On commence par quoi ?

-Je te suis Clarke.

Tout sourire elle m'attire dans le premier magasin de luxe Hermès, je me sens obligée de le préciser mais je n'ai jamais mis les pieds dans ce genre de magasin. L'idée d'admirer des choses que je ne pourrai jamais me permettre d'acheter me parait plus comme de la torture, mais Clarke a l'air dans son élément évidemment. Quand mon regard se pose sur le prix étiqueté d'un sac à main qui fait de l'oeil à ma petite amie je manque de m'étouffer, 17 396€. Pour un sac à main en cuir. Je regarde alors Clarke qui a l'air vraiment intéressée par ce sac au prix exorbitant.

-Est-ce que ça va Lexa ? Tu m'as l'air tendue.

-Je me demandais juste comment tu pouvais envisagé de pouvoir acheter ce sac.

-Oh je ne l'achèterai pas, mais mon père oui si je lui passe un coup de fil. Mais j'hésite, je ne suis pas sûr de la couleur.

Pitié dites moi que je rêve.
Cela ne m'énerve pas, loin de là, je me demande juste comment est-ce possible que son père accepte d'acheter un sac aussi cher juste parce qu'elle le veut, et non parce qu'elle le mérite.

-Bonjour mesdemoiselles, besoin d'un renseignement mademoiselle Griffin ?

Et c'est en plus une habituée, génial ! Ce qui m'embarrasse le plus pour l'instant c'est le fait que la vendeuse c'est adressé seulement à Clarke et non à moi, et je me demande alors si cela se voit autant que je n'ai pas les moyens de m'acheter des choses pareilles. Mon oncle serait furieux à ma place, mais je ne suis pas comme ça. Finalement Clarke se résout à ne pas l'acheter, il n'était pas assez à son goût de ce qu'elle dit. Mais cela n'a pas l'air de la contrarier plus que ça, ma petite amie affiche un sourire radieux au visage.

-Au suivant !

Hermès était définitivement un avant-goût de ce qui allait me préparer à la suite. Ma blonde me fait enchainer les magasins et on y passe des heures tandis qu'elle me surcharge les bras de montagnes de vêtements qu'elle souhaiterait essayer. Et si je râlais pour les 10 minutes pendant lesquelles Luna essayait ses fringues autrefois, là je ne peux rien dire alors que Clarke prend un temps fou à chaque fois. Mais c'est assez amusant de la voir défiler dans ces vêtements, et j'ai le droit de la mater en illimité ! Je la regarde sortir de la cabine pour la 5ème fois, elle porte une robe noir moulante mais qui est trop petite à en juger la coupe bien trop courte pour elle. Cela ne l'empêche pas de se regarder attentivement dans le miroir, tournant sur elle même mais je la vois fixer ses cuisses, elle ne les lâche pas du regard depuis que son regard a rencontré son reflet dans la glace.

-J'ai des cuisses énormes

-Non, n'exagérons rien Clarke. C'est normal qu'il y est un soucis, la robe est trop petite pour toi.

Elle continue de se regarder dans le miroir avant que je ne la tire par le bras pour l'attirer tout contre moi. Elle affiche un air impassible, presque je m'en foutisme mais elle n'aurait pas fait cette réflexion si elle n'avait pas pensé du mal d'elle et je déteste l'idée de la savoir se faire du mal ainsi. Délicatement, à l'aide de mon index, je relève sa tête et lui offre un long et tendre baiser.

And we fell in loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant