un amour indescriptible

Chapitre 7

Avant d'entamer ce nouveau Chapitre, je tiens a remercier inesk592  pour sa belle réalisation de la couverture d'un amour indescriptible. j'en profite pour remercier également toute personne lectrice de mon premier écrit. 

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la lumière du jour ou l'obscurité de la nuit, laquelle des deux révèle la vérité en soi. Lorsqu'on y pense, la vie est tellement courte pour s'aventurier....la vie est tellement courte également pour se résigner. 

j'adore mon travail, mais il y'a vertigineusement d'autre chose à faire.....Cuisinier, chanter, danser, voyager.....aimer aussi. 

jusqu'ici je ne m'étais jamais préoccuper ou encore inquiéter  par ma réticence à approcher  intimement le sexe opposé. Convaincu que le destin saurait orchestrer les rencontres à sa guise, croyant fortement que tous ce qui doit arriver ...arrivera, quelque soient nos efforts pour l'éviter et tous ce qui ne doit pas arriver n'arrivera pas, quelque soient nos efforts pour l'obtenir. 

Dans une époque où l'humain ne sait plus patienter...ou peut être qu'il n'en peut plus. Moi, je sais.... je peux, je m'accorde suffisamment de temps  pour grandir....pour mûrir. 

- Alors, la consultation ! Qu'a-t-elle dévoilé , rien de mauvais j'espère? - s'inquiéta Alice me sortant de mes pensées.

Accompagné d'Emir, je me suis rendu chez le Dr Nael. Ils se sont montrés tous deux particulièrement attentionnés. Quelques analgésiques, un repos régulier... et voilà la santé préservée.

- non, rien de mauvais, la rassuré-je.

Encore cinq jours de convalescence. L'inactivité me pèse, allongé toute la journée à méditer, rien n'est plus accablant. Une horrible sensation d'étouffement  me bouffe de plus en plus entouré des quatre mures de mon modeste " chez moi". Et c'est à ses moments de claustration...... de réflexion, qu'on  se rend compte qu'on ne connaissait pas le pire et que le pire est toujours à venir, et qu'on trouvera toujours pire.... que le pire.  

Heureusement, Alice et Mila ont décidé de passer chaque jour après les heures de travail, ça me ferra certainement du bien.

- Je dois te dire que Raiponce est très mécontente de vos promesses non tenues,  nous informa Alice   

- depuis quand tu appelle ta maman par son prénom? s'étonna Mila 

- depuis toujours Mila, en tous cas demain on s'y rend toutes ensemble.

plutôt dans la journée, Rachel l'assistante personnelle de notre directeur m'avait contacter pour me faire part des progressions témoignées avec la société suédoise SMARTY-LOBBY.

Apparemment, le patron est très satisfait par cet partenariat, et  madame LOVISA et monsieur ABRIEN m'ont beaucoup complimenté, ce qui fait plaisir à entendre. 

les compliments dans ce genre de situation, quand il s'agit de travail par exemple, donnent envie de s'investir davantage. Par contre   dans d'autre situation, personnelle surtout, les éloges ne me ravissent pas, puisqu'ils tirent généralement un voile sur une émulation envieuse masquée par des propos peinturlurés. 

-  tu lui demande de nous préparer sa fameuse gratin de légumes lui dis-je pour manifester mon enthousiasme, et aussi pour arrêter le flux des approfondissements qui consument ma cervelle. 

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le retour du silence. Les filles ayant quitter ma demeure pour rejoindre les leurs.  Je me suis rendu compte dans ces deux jours, que ma vie c'est le travail et que le travail....c'est ma vie.

Un mode de vie sédentaire, qui vous laisse pirouetter dans un labyrinthe de "train-train", et encore une fois, je l'avoue....ça ne me dérange pas. Néanmoins, je suis consciente que c'est nocif, et que le changement est impératif.  

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9: 30,

je reste au lit une heure de plus, contemplant la beauté magique d'un magnifique ciel gris ardoise de part ma verre vitre, annonçant un jour pluvieux.

deux heures trente plu tard,  Après une douche chaude et réconfortante , j'enfile une jupe ourlet tombant  couleur alezan marié avec un chemisier blanc en soie lavée, un manteau veste vanille ceinturé   et des sandales à talons de la même couleur que le  haut. 

j'ai décidé de m'offrir un brunch à quiet paradise. Une reconnexion avec ce lieu ravive le cœur et revitalise l'âme.

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- j'y passerai assurément ! ben dis - donc ! me rappela raiponce d'un air déçu.

Elle a raison et je suis en tort, c'est pourquoi je me contente de la prendre tendrement de mes bras et de m'excuser.

- je te demande pardon. 

nous sommes 7  autour de cette table. Alice, ses parents, son cousin, moi, Mila....et son frère.  

- ça va mieux ? me demanda Emir.

Rien qu'à entendre sa voix, une sensation indescriptible me traverse, à mi-chemin entre le plaisir et le malaise. Son regard intense, sa présence marquante, sa voix douce... tout en lui me captive.

 Dehors, la pluie tombe drue. Je m'installe sous la tonnelle au jardin. L'odeur de la pluie sur la terre me transporte, et le bruit des gouttes sur les feuilles est une caresse pour mes oreilles. J'aime ce temps.

- c'est très relaxant , prononça Emir suivant mes pas.

j'hoche la tête, divinement relaxant, oui.

- Rose! m'appela le docteur  , pourquoi tu es si distante ? pourquoi à chaque fois que je t'approche tu t'enfuie, comme-si tu crains te brûler. 

je l'écoute, ne sachant pas quoi répondre. Etre distante, on me le rapproche très souvent, pourtant, cette fois-ci,  elle résonne différemment.

- tu m'intéresses se confesse-t-il d'un coup , beaucoup...même. 

Mila avait raison, moi j'avais des doutes. J'ai envie de lui crier qu'il m'intéresse aussi, j'ai envie de lui dire ce qu'il souhaite entendre, là, maintenant, mais je n'arrive pas..... c'est douloureusement dure.

-  si je te demande d'être mienne, serait tu capable de donner ton  assentiment pour une telle officialisation?

sienne ! N'est ce pas...... quelque chose de grand, qui affectera fatalement toute mon existence! comment peut-il être sur que ce ne sont pas que des sentiments passagers qui finiront par s'estomper dans peu de temps.

- je ne te demande pas en mariage , Rose Clarifia-t-il face à mon silence nous serons un jeune couple qui apprend à se connaitre, si ça peut te rassurer. 

ça me rassure oui, mais pas pour autant. 

Je détourne le regard, me perdant dans ses yeux d'un "old world blue" brillant  puis j'eus l'impression de me débrancher progressivement des anxiétés qui me trucident.  Il ne compte plus rien ajouté, ores, il attend une réponse d'une expression sérieuse, des sourcils froncés et un demi-sourire extatique fidèle.

- oui, j'en suis capable.