- c'est une très belle évasion du quotidien, j'espère que je ne vous dérange pas, je me suis présenté sans invitation. s'exprima Emir dans mon dos.
- Vous n'avez pas besoin d'une invitation- répondis-je en me retournant pour lui faire face.
Il m'intimide, pensais-je, je ne peux le nier. Il est exactement comme Alice l'avait décrit. je me parle intérieurement pour ne pas succomber , parce qu'il est hors de question que je laisse mes émotions prendre le dessus.
- vous venez souvent...ici ? m'interrogea le cardiologue.
- Souvent, oui.
Il me sourit , et continu de m'observer d'un regard profond tout en remuant sa tête de haut en bas , comme s'il cherche à dépouiller mes pensées. Un regard que je soutiens malgré mon instabilité émotionnelle et un cœur qui risque d'éclater à tous moment dans ma poitrine.
- Alors la "miff", personne ne compte s'enfoncer dans l'eau ! - remarqua Mila.
- En tous cas moi je ne raterai cette occasion pour rien au monde - avoua Alice.
Dans les instants qui suivirent, les nymphettes plongèrent dans l'eau salée, riant aux éclats. quel bonheur de les voir profiter ainsi. Bien que je sois une personne introvertie qui préfère la solitude, leur compagnie ne m'apporte que du bien-être, des âmes joyeuses, qui ne se compliquent pas la vie.
- Je vous sert à boire ? me proposa le jeune homme à mes cotés .
- de l'eau, si c'est possible , merci.
Entre temps, je jubile intérieurement de ce moment unique où le temps s'arrête, une sensation de liberté qui flotte dans la douceur de l'air. C'est magique.
la présence aussi perturbante du médecin me réjouit indubitablement. je désir le connaitre davantage tout en gardant mes distances. Il a l'air différent, il est plutôt ...naturel.
- je pense comprendre que vous êtes une personne spirituelle - constata Emir .
- c'est vrai confirmais-je stupéfaite par sa remarque.
Il a raison, je le suis, j'aime communiquer avec ce qui m'entoure, plus particulièrement avec la nature, celle-ci a tellement à nous apprendre. on peut y absorber la tranquillité, la vivacité .... la placidité aussi, elle est la preuve même que dans ce monde, rien n'est laissé au hasard.
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Il est 19h 35, nous assoyons autour d'une table, dans l'un des restaurants les plus prestigieux du pays. L'architecture sublime me laisse sans voix. c'est un espace surréaliste.
décoré à l'ancienne, il me transporte dans un voyage aux années 50 avec leur uniformes très classiques au surplus des ondes sonores de la chanson d'Elvis Presley se propageant aux quatre coins de cette majestueuse localisation.
- Vous venez souvent....ici ? demandais-je à Emir sur la même intonation que lui plutôt dans la journée.
Il me sourit d'un sourire communicatif, limite admiratif, face à mon imitation peu réussi.
- Non, c'est un endroit que j'aime bien , oui, mais je ne viens que très rarement.
il a de beau et long cils, un petit nez droit, des lèvres pulpeuses et une barbe bien taillée. Il est incontestablement ravissant.
Je me raclai faussement la gorge, détournant le regard pour me concentrer sur le plat servi devant moi.
Je ne me reconnais pas, je n'ai jamais été impressionner par un homme auparavant, et ce que je suis entrain d'éprouver m'inquiète réellement.
- Quelle journée ! à refaire - souffla Mila.
- Mais non sans notre médecin , à défaut je risque de tomber en syncope. s'exprima Alice.
Encore dans la dramatisation celle-ci.
- Je ne trouverai pas meilleur compagnie admit celui-ci on me fixant tendrement sans ciller.
je brule, mon malaise du matin ne s'est pas calmé, je ne me sens toujours pas bien, j'essaye de toute mes forces d'oppresser mes nausées ......... J'essaye de toute mes forces de résister.
- j'adore ce son- cria Alice à l'entente de la music André Rieu de Dmitri Shostakovich, puis elle accorda un regard espiègle à Emir qui le comprendra rapidement.
- Non - dit-il fermement.
- s'il te plait - bouda la concernée .
D'un air excédé , il lui tend la main d'un geste raffiné ensuite ils se dirigent vers le centre de cette spacieuse enceinte pour une valse.
il ne cesse de m'éblouir, c'est fou. Je me demande comment a -t- il pu forger cette forte personnalité authentique et ce charisme doublé d'une prestance naturelle et intemporelle.
mes yeux refusent de dévier le regard, l'appréciant dans ces simples mouvements. Même lorsque nos pupilles entre en contact, je continue de tenir l'œillade avec une assurance sans faille.
- Tu sais, il t'aime bien, peut être un peu plus que la normale - m'annonça Mila
- Tu ne peux pas dire ça Mila , ce n'est que la deuxième fois qu'on se rencontre.
- Moi en tous cas je crois au coup de foudre - dit-elle.
- Pas moi .
le coup de foudre ! c'est irrationnel.
on tombe amoureux du caractère, de la personnalité, du savoir vivre peut être et c'est des choses qu'on ne peut pas discerner du premier abord.
prouver de l'intérêt pour quelqu'un ne veut indéniablement pas dire qu'on est amoureux.
il est 21H05 nous nous apprêtons à quitter les années 50 pour revenir à notre époque contemporaine. On me levant brusquement , je fus prise de vertige et m'affaissai. Des bras musclés m'ont rattrapé avant d'heurter violement le sol .
En ouvrant les yeux , je fus immédiatement aveuglé par la lumière du jour, ne reconnaissant pas ou je me trouve, je commence à paniquer.
- Bien sûr que non, Ileana - entendis-je Emir prononcer .
Emir !
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un amour indescriptible
RomantizmElle, une jeune femme, très prudente sans aucune expérience amoureuse, Lui, un jeune homme confiant, qui n'a toujours pas trouvé l'amour. Des être calmes , fous et surtout très matures. réussiront ils à s'épanouir?