Beaubâtons... Me voilà !

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Le 1er août...

J'ouvre les yeux, me lève à la manière d'un inferi puis me dirige vers un miroir. Ce que je vois me donne envie de pleurer : j'ai un teint effroyable.

Je suis forcé d'admettre qu'après une nuit blanche, ça semble normal, mais tout de même...

Je fais du mieux que je peux pour arranger ça, puis vais ouvrir un placard pour m'habiller de manière présentable pour mon premier jour de cours. Sans oublier qu'il faut s'habiller à la mode moldue.

Waouh. J'avais oublié que j'avais acheté tant de choses... J'ai bien fait de me lever tôt !

                                                                                      .oOo.

Je m'assois à la table du petit déjeuner, devant une assiette délicieuse préparée par les elfes de maison. Je commence à manger, sans grand appétit, lorsque j'entends mon père s'adresser à moi :

- Scorpius... Ne va pas trop jouer le jeu non plus.

- Comment ça ?

- La mode moldue, explique t-il. Disons que c'est légèrement décalé.

Je lève les yeux au ciel, ne pouvant cependant pas réprimer un sourire.

- Je sais, papa, je suis en pyjama.

- Ah, je me disais aussi... Tu comptes t'habiller comment, alors ?

- Heu.. Bonne question.

- Un Malfoy aurait-il besoin d'aide pour trouver ses propres vêtements ? questionne Draco avec un sourcil haussé.

- Disons que le Malfoy en question n'a pas l'habitude d'avoir accès à autant de choix... Et que si l'aide vient d'un autre Malfoy, c'est bien moins dégradant. Non ?

                                                                                          .oOo.

Mon père est assis sur mon lit, les yeux rivés sur l'armoire que j'ai ouverte. Je n'arrive toujours pas à croire qu'il a accepté de m'aider à choisir mes vêtements...

- Alors, que recherches-tu ? demande t-il.

- Quelque chose de décontracté, mais pas trop pour ne pas paraître vulgaire...

- Je suis de ton avis. Pas de choses vulgaires. On peut déjà virer les jeans troués...

- Hé, c'est beau ça !

Le regard qu'il me jette me fait regretter mes paroles de manière immédiate.

- Scorpius, me dit-il, quand tu feras ta valise pour la semaine, libre à toi de mettre ce que tu veux dedans, mais s'il te plaît, fais au moins semblant quand je suis avec toi.

Ses lèvres fines s'étirent légèrement.

Mon père agite sa baguette magique et tous les jeans troués sortent de l'armoire pour aller se poser, pliés, sur mon bureau en une pile parfaite.

- Ensuite, voyons voir... fait-il, les sourcils froncés. Tu as raison, fils, c'est un vrai casse-tête.

Il jette un rapide coup d'œil à l'horloge fixée au mur.

- Bon, s'exclame t-il, nous n'avons pas le temps de te trouver un assemblage parfait, alors mets tous tes vêtements dans ta valise, et pioche au hasard. Ne traîne pas, ce serait très malpoli d'être en retard le premier jour de cours.

Journal d'un serpent, Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant