7. Couette couette

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Alors que je referme la porte d'entrée sur mes derniers invités qui me saluent et quittent ma maison en me promettant de faire attention sur la route, mon regard se pose sur Louis un peu plus loin dans le hall qui tente de mettre sa veste correctement. Il est clairement dans un état second et l'alcool lui rend la tâche bien difficile. Je soupire en secouant la tête, verrouille la porte d'entrée et m'avance dans sa direction.

-Louis, je souffle en me plaçant face à lui.

Le corps du mécheux se fige subitement à l'entente de ma voix, et quelques secondes passent avant que son regard ne se relève lentement vers moi, ses yeux tombant immédiatement dans les miens.

-Tes clés, je demande en tendant ma main entre nous deux.

Louis fronce un peu les sourcils en fixant ma main et secoue négativement la tête en plongeant à nouveau ses yeux dans les miens.

-Et tu comptes aller ou comme ça ? Je m'agace.

-Chez moi.

-Dans l'état ou tu es ? Hors de question. Donnes moi tes clés de voiture.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et me penche pour me saisir de son trousseau de clés que je lui arrache des mains.

-Depuis quand est-ce que ça t'intéresse ? Il demande froidement.

Je soupire en levant les yeux au ciel et glisse ses clés de voiture dans la poche arrière de mon jean avant de lui attraper le bras. Je retiens au mieux les mots qui menacent de m'échapper. Je ne vais clairement pas lui dire ce que je pense à cet instant précis.

-Tu dors ici ce soir, tu repartiras demain matin, quand tu seras sobre.

-Non.

-Louis, je m'agace en tirant sur son bras pour l'entrainer à ma suite. Je suis fatigué, je n'ai pas envie de m'engueuler avec toi pour ce genre de conneries, alors arrêtes de jouer aux emmerdeurs et suit moi.

Mon ton froid et autoritaire semble avoir l'effet recherché car le mécheux ne réplique rien et me laisse simplement l'entraîner à travers le salon. J'éteins les lumières du hall et jette un dernier coup d'œil aux corps endormis de certains de mes amis dans le canapé, d'autres directement au sol. Ils ne doivent pas être très confortables, mais au moins, ils sont en sécurité le temps de laisser l'alcool redescendre.

J'entraîne Louis à ma suite dans l'escalier et me retiens de râler un peu en le sentant en difficulté pendant la montée des marches. Il a trop bu, ce n'est pas dans ses habitudes. Honnêtement, je ne pensais même pas qu'il viendrait pour mon anniversaire, alors je suis encore plus étonné de le retrouver dans cet état.

-Tu as besoin de passer aux toilettes ? Je demande en atteignant le couloir de l'étage.

Louis secoue négativement la tête et me suit docilement jusqu'à la deuxième porte à gauche. Il connait cette maison par cœur, alors il ne pose aucune question lorsque j'ouvre la porte de la chambre d'amis.

A ma plus grande surprise, la pièce est déjà occupée. Trois personnes semblent profondément endormies au milieu des draps, et il me semble reconnaitre Liam parmi eux.

Je referme la porte et reprend mon chemin vers ma propre chambre, ma main toujours autour du bras de Louis qui se fige en avançant dans le couloir.

-Hors de question.

-Arrêtes un peu de faire l'enfant, je soupire en ouvrant la porte de ma chambre.

-Je ne dors pas avec toi !

-On a dormi ensemble toutes les nuits pendant plus de deux ans, arrêtes d'être chiant bordel ! Je m'exclame, vraiment agacé et vexé par son comportement.

RECUEIL D'OS LARRYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant