Bonsoir,
Je suis contente de vous retrouver ce soir avec un nouvel OS. J'espère sincèrement qu'il vous plaira. Si vous avez l'habitude de me lire, vous comprendrez rapidement qu'il est différent de ce que j'écris le plus souvent. Je n'ai pas l'habitude de me servir des aspects de la "vie réelle" d'Harry et Louis dans mes histoires, et j'espère avoir réussi à le faire correctement malgré tout.
Je ne sais pas encore si cette histoire aura une deuxième partie. Je ne peux rien vous promettre. Dans mon idée de base, l'OS se termine ainsi... à voir.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Axelle.
La musique résonne si fort autour de moi qu'elle me fait tourner la tête. Je me sens mal, mon cœur pulse au rythme de la chanson qui traverse les enceintes, la sueur coule le long de mes tempes et au creux de mon dos, et mes mains agrippent fermement le bas de mon tee-shirt. J'ai ce besoin de me retenir à quelque chose afin de ne pas laisser le malaise m'envahir. Les corps autour de moi sont nombreux, trop nombreux et m'empêchent de penser, de réfléchir clairement.
Les corps, l'oppression, la musique et l'alcool qui coule en trop grosse quantité dans mes veines me font tourner la tête.
Une main agrippe mon coude et m'arrache un sursaut. Il faut quelques secondes à mon corps pour se détendre en comprenant que Joni se tient derrière moi, sa main sous mon coude pour me soutenir.
-Ça va Louis ? Qu'est ce que tu fais tout seul au milieu de la foule ? Il demande en plongeant son regard dans le mien.
J'entends ses mots, mais le brouillard qui m'entoure est si épais qu'il m'est impossible de réfléchir clairement et de répondre. Sans avoir besoin d'un mot de plus, mon garde du corps saisit plus fermement mon bras et m'entraîne à sa suite à travers la foule. Je le suis sans aucune résistance, de toute façon, je ne pense pas en avoir la force.
-Qu'est-ce qu'il a ?
La voix inquiète d'Oli me sort à nouveau du brouillard, et je me laisse tomber sur la banquette près de lui lorsque Joni me lâche et m'indique qu'il part me chercher un verre d'eau au bar.
-Louis... qu'est-ce que tu as pris pour être dans cet état ? Demande mon meilleur ami en posant sa main sur ma joue pour me forcer à le regarder dans les yeux.
-Rien.
Oli fronce les sourcils en m'observant. Il reste silencieux quelques secondes avant de pousser un long soupir.
-Tu sais que ça ne durera pas... il souffle tristement.
-Ça fait un an et demi que ça dure, je rétorque immédiatement en comprenant de quoi il parle.
-Le contrat est presque terminé... tu sais que ce n'est plus qu'une question de mois maintenant.
Ses mots m'atteignent mais n'ont pas l'effet qu'il espère. Mes yeux s'emplissent de larmes que je lutte à retenir, et Oli pince ses lèvres en m'observant, incapable de trouver quoi dire de plus. Joni revient au même moment près de nous et me tend un verre d'eau que je bois d'une traite.
La quantité de liquide qui rempli soudainement mon estomac est trop importante, et j'ouvre de grands yeux en le sentant se contracter.
-Je vais vomir, j'articule difficilement en tentant de me lever rapidement.
Oli se lève, prêt à m'accompagner, mais Joni lui fait signe de rester ici et pose sa main dans le bas de mon dos pour me conduire rapidement à travers les corps en sueur. Certaines personnes se retournent sur moi, les yeux brillants, mais je n'y accorde aucune importance. Je n'ai pas la tête à ça ce soir.
