Chapitre 4

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8h30

J'entendais des gouttes tomber le long de ma fenêtre. Ça faisait déjà un certain temps que ça durait mais je suppose que c'était certainement un signe pour me dire de me réveiller. Je soulevai ma couverture et ouvris mes volets. Il ne faisait vraiment pas beau. C'était un ciel gris, bien brumeux accompagné d'une fine pluie.

J'aime beaucoup ce temps. C'est parfait pour rester chez soi et ne rien faire. On est dimanche  donc je n'ai pas entraînement.
De toute façon, je commençais à en louper beaucoup en trouvant toujours une excuse bidon. En y repensant c'était vraiment facile de deviner que ces dernières étaient des mensonge. Mais pourtant on ne m'a jamais rien dit.

Les autres doivent se voiler la face et être tout de même en train de s'entraîner mais je ne les rejoindrai pas. Pourquoi se forcer à faire un sport quand on y prend pas plaisir ? C'est ridicule.

Et surtout comme je l'ai dit, qui dit temps de merde dit une journée à rester seul dans sa chambre.

Après avoir fixé les nuages et les fines gouttes qui dégoulinaient une à une le long de ma vitre,  j'allumai mon téléphone.

- Whoah. Je pensais qu'il aurait déjà oublié mon existence

3 messages de ce certain « Bokuto ». Un a 8h34, l'autre a 8h36 et le dernier a 8h39. De quoi à t'il peur pour m'envoyer autant de message en 5 minutes ? Que je mette fin à mes jours ici, dans ma chambre ? Où est-il tout simplement hyperactif ?

De : Bokuto, 8h34
« Hey !! Je viens de me réveiller, comment vas tu ? As tu passé une bonne nuit ? Moi ouais ahah ! Tu sais de quoi j'ai rêvé Akaashi ? Eh bien je te le dirai de vive voix mon petit🦉 »

- « Mon petit » ? Et attends je rêve où il vient lui même de se comparer à un hibou ?

De : Bokuto, 8h36
« J'ai pensé que ce serait bien qu'on se voit aujourd'hui. Je parie que tu es le genre de personne à penser qu'il faut rester seul par ce temps mais moi je pense tout le contraire. Justement il faut le passer avec un ami. Qu'en dis tu ? De toute façon tu n'as pas le choix AHHAHAH »

Se voir aujourd'hui ? J'ai pris l'habitude de rester seul. Mais bon, avec une tête brûlée pareil je ne vais pas pouvoir m'y opposer de toute façon.

De : Bokuto, 8h39
« Couvre toi bien il fait froid dehors !! Il ne faudrait pas que tu attrapes un rhume :)
P.S : je viendrais te chercher devant chez toi 10h30 P-É-T-A-N-T-E ok? »

- Ah. Comment ce mec peut il avoir autant d'énergie a 8h30 ? Nous sommes vraiment opposés l'un a l'autre.

C'est tellement inattendu. Il nous considère « ami » alors que nous nous connaissons depuis 1 jour seulement ? Je ne comprends pas les gens comme lui, aussi énergétique, tout le temps de bonne humeur et positif. Comment est ce possible ? Je suppose que je devrais faire ça pour lui aujourd'hui, juste pour le remercier pour hier. Oui, juste pour ça.

- Au fait ? Comment sait il où j'habite ?

10h30

J'entendis la sonnerie retentir.

- Comment peut-il être aussi ponctuel ? C'est impossible.  Et surtout je comprends pas comment il a trouvé mon adresse.

J'ouvris la porte et l'aperçu à nouveau. Mais cette fois ci, en beaucoup mieux. Je pus reconnaître ses cheveux pointus et ses yeux dorés (je n'avais jamais vu des yeux de cette couleur). Il portait un tee shirt bleu ciel avec des écritures dans le dos et un short de sport. Comparé à la dernière fois, j'ai bien confirmé mon hypothèse sur le fait qu'il paraissait musclé. Il l'était. Franchement il en imposait grave. Il me regardait toujours avec ce sourire chaleureux.

C'est à cet instant que je me fis la remarque que je le trouvais plutôt attirant.

- Akaashi ! Ça me fait plaisir de te voir comment tu te sens ?

- Je vais bien. Et toi bokuto ?

- Idem ! Allez suis moi, aujourd'hui tu es tout à moi ahahah

- Att...

- Bien sûr tu as oublié de prendre une veste. J'en étais sûr ! Heureusement que j'en ai pris une de plus dans mon placard. Quel étourdi tu fais !

Je n'eu même pas le temps de finir ma phrase que Bokuto passa derrière moi et m'enfila sa veste avant de me prendre par la main et de m'attirer vers l'extérieur.

Je marchais derrière lui sans un mot, toujours nos main collées l'une à l'autre. Je n'observais rien d'autre que son bras. Il est vraiment musclé. Logiquement, ce doit être lié à son poste au volley mais c'est incroyable. Je fais vraiment gringalet par rapport à lui.

Je pressai le pas afin de me mettre juste à côté de lui. On marchait tous les deux, à l'air libre, sous la fine pluie qui mouillait à peine nos cheveux.

Bokuto ne lâchait pas ma main.

Ça ne doit pas le gêner mais je dois avouer que ça ne me dérangeait pas non plus. Je me sens bien. Mon corps est totalement réchauffé malgré le froid qu'il fait dehors.

J'aime cette sensation.

A winter day [bokuaka] TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant