Chapitre 5

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11h20

- As tu quelqu'un dans ta vie... ? Qui t'aide au quotidien ?

J'étais perdu dans mes pensées. Ça faisait maintenant presque 1 heures qu'on marchait dans les rues désertes de mon petit village. Bokuto était à ma gauche, tenant un parapluie afin de nous protéger de la neige qui s'était remise à tomber. Je regardais sur ma droite pour observer le paysage. On pouvait voir un bon nombre d'arbres qui s'enfonçaient dans la neige. Ils avaient perdu toutes leurs feuilles et étaient dénudés. C'était un beau spectacle d'hiver que nous avions là.

On se tenait toujours la main avec Bokuto.

Il ne me lâchait pas et me serrait la main très fort. C'est comme si il avait peur que s'il me lâchait, je disparaîtrais de ce monde. C'est comme ça que je l'ai sentis mais c'était plutôt mignon.

Il a l'air d'une personne très tactile qui a sans cesse besoin d'avoir de la compagnie. On aurait presque dit un couple. Mais bon les rues sont désertes aujourd'hui, ce n'est pas un temps à sortir donc ça ne me pose pas de problème. Au contraire. 

- Hum non je n'ai personne rétorquais je comme s'il venait de me poser la question à l'instant

- Ni même tes parents ?

- Tu sais je ne vois presque pas mes parents. Ils partent très tôt le matin et rentrent trop tard le soir. Je pourrais les voir le week-end mais ils partent souvent que tous les deux.

Je vis Bokuto me regarder avec un air triste. On aurait dit qu'il éprouvait presque de la pitié pour moi.

- Ah... Ne t'inquiètes pas ! Tu sais j'ai jamais vraiment reçu d'amour de la part de mes parents donc je suis habitué. Après je pense que j'aurais sûrement besoin d'un présence humaine dans mon quotidien, c'est sur. Mais écoute, je sais pas.

Bokuto mis sa main sur son crâne et baissa les yeux. C'était comme si il était gêné ou qu'il n'osait pas dire ce qu'il ressentait.

- Et ton équipe de voll....

- Ah ne m'en parle pas. On est tous morts dans cette équipe. Plus personne n'éprouve le plaisir de jouer. Avant je t'aurais dit que je les  considérais vraiment comme ma famille mais maintenant c'est fini. C'est une page qui se tourne lui répondais je en lui souriant timidement.

- Je vois. Mais tu te souviens de ce que je t'ai promis ? Hein akaashi ?

- Oui... « reprendre goût au volley »

11h53

- Ohé Akaashi, tu m'écoutes ?

Zut j'écoutais carrément pas

- Oh désolé Bokuto. J'étais autre part. Tu disais ?

Il me regarda et soupira avec un visage souriant. Comme s'il s'attendait à cette réponse.

- T'inquiètes ! Je te demandais seulement si tu n'avais pas froid.

Je regardai nos mains collés l'une à l'autre et mes joues devinrent toute rouge.

- Non je suis bien, je me sens bien bokuto répondais je en évitant son regard

Merde il a remarqué. Il ne peut pas voir mon visage comme ça.

- Pourquoi regardes tu dans la direction opposé où je suis ? Demanda bokuto presque inquiet

- Pour... pour rien t'inquiète ahah

Il lâcha nos mains, m'attrapa par les joues et retourna ma tête près de lui. Whoah. Nos fronts se touchent presque. Je peux sentir son souffle glacé venir jusqu'à moi.

Il me regardait avec ses yeux dorées sans lâcher son regard. Il était carrément sérieux tout d'un coup, s'en est presque troublant pensais je. Moi par contre j'étais gêné. Je ne savais pas où poser mon regard. En plus mes joues me faisaient mal. Ils les serraient tellement forts de puis tout à l'heure.

Encore une fois j'en revins a la même conclusion : il en impose vraiment. Et il est beau. Non mignon.

Non il est carrément beau en fait.

D'un seul coup il lâcha mes joues. Nous étions éloignés l'un de l'autre à présent et il me regardai les yeux écarquillés.

- Tu es tout rouge Akaashi. Je te plais. C'est ça ?

- N'importe quoi. Que dis tu ?

- Ahahahha t'es mignon Akaashi tu sais, dit il en détournant le regard

Il avait les joues rouges.

- Que- Que dis tu ?

- Rien t'es juste mignon. J'ai le droit de te le dire non ?

- Heu oui mais ça se dit pas comme ça fin je sais pas je... je répondais je déstabilisé

- Tu es mignon

- Ou.... Oui merci

- Tu es mignon répétait - il

- OUI j'ai compris tu peux t'arrêter là lui dis je complètement déstabilisé

Il y eu un blanc. On était face à face mais on ne se regardait pas. Fin c'est plutôt moi qui ne le regardait pas. J'étais gêné et ça se sentait à mes joues qui avaient virées au rouge pivoine.

Voyant que ça durait longtemps, Bokuto recommença à avancer. C'était une bonne décision je pensais terriblement gêné. Je le suivais alors, en marchant derrière lui.

- Tu peux marcher à côté de moi Akaashi tu sais

- Oui

Je pressai le pas et me mis à côté de lui. C'était bien silencieux dis donc.

- Et moi ?

Ah. J'arrive déjà à le cerner ce petit

- Je te trouve mignon, moi aussi. Bokuto.

A winter day [bokuaka] TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant