S'éloigner de la Terre en barque vagabonde
Pour cueillir les lumières de ce champs d'orbes bleues...
Une brise légère agite mes cheveux,
Mes voiles de misère, que le soleil inonde
Caresser l'horizon - porte d'un meilleur monde -
Et puisque l'air est bon, je m'adonne à des jeux
Mêlant à ma raison des embruns délicieux
Qui lacèrent mon front : l'écume est furibonde !
Offense à ciel ouvert à ma sérénité,
Un éclair insolent déchire mon silence...
J'apprivoise la mer de ma tranquillité...
Tout est incohérent et vide, en apparence,
Puis la lune, en colère, crache la vérité...
Je me réveille à temps. Un nouveau jour commence !