La beauté nous domin', partout autour de nous,
Mais le temps qui nous casse rend nos images fades.
Découvertes, jadis, le temps d' une balade,
Elles se font oublier et nous paraissent floues.
Nos mémoires aigries qui nous ravissent tout
Cachent avec ardeur des sites qui s'évadent.
Ainsi le temps nous porte l' ultime estocade
Sans compter que l' on puisse encore être debout.
Mais je connais à Coeur celle qui ne plie pas
Sous le poids assommant du temps qui nous écrase.
Elle dit simplement:" pour que rien ne nous blase,
Il suffit d'arpenter comme à la première fois
Les routes et chemins de notre quotidien
Pour qu'ils nous apparaissent comme au premier matin. "