A ma fille,

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Elle semble inspirée, tel je le fus jadis,

Et se sent libérée de poids imperceptibles.

Affublée, sans raison, d'un besoin irascible

D'écrire sur le monde, un univers propice...


Propice à ce qu'elle aime, aux flammes qui vieillissent

Dans un cœur bien trop jeune, et tant inaccessible.

Courant sur le papier, en allure impossible,

Elle joue de la plume, encore un peu novice.


Elle pleure de rire -comble du sentiment-;

Volubile et pressée, parlerait-elle au vent?!

Ou à quelque lumière brillant dans son Monde?


Un jour, quand s'ouvrira la porte qui l'attend

Sur une vie remplie d'un soleil bienveillant,

J'aurai mal à l'ego. Que le ciel me réponde!...


Sonnets en vracOù les histoires vivent. Découvrez maintenant