Apocalypse : j+154

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Hello ! J'ai fini toutes mes corrections donc les derniers chapitres vont vite s'enchaîner 🥲 Profitez parce que c'est bientôt la fin, il ne reste que deux chapitres après celui là 🥲🥲








-Noya ? T'es là ?

-Oui, à la fenêtre !

Dans mon dos, les pas d'Asahi dont je connaissais le bruit sur le bout de doigts se rapprochèrent. Ses doigts glissèrent avec facilité et habitude le long de mes biceps avant de se rejoindre sur mon torse. Il m'enlaça tendrement, son menton se calant parfaitement dans le creux de mon épaule alors que je resserrais mes bras autour des siens. Nos doigts se lièrent intimement, je déposais une douce caresse sur sa peau. Même après tout ce temps passé ensemble, je m'étonnais d'encore le voir frémir dans certaines étreintes, de voir la chair de poule courir ses bras lors d'un baiser volé. Sa timidité restait, peu importait le degré de rapprochement que l'on pouvait connaître. Je me sentais si chanceux de pouvoir encore profiter de son amour.

-Alors, ils te fascinent tant que ça ces feux ?

-Oui, évidemment ! Comment c'est possible qu'ils ne s'éteignent jamais ? On est arrivés depuis presque trois semaines ici et il y a toujours un feu en cours quelque part, on a jamais vu la ville sans un étau de fumée qui grimpe au ciel ! C'est fascinant, dis-je en me retournant dans ses bras pour me positionner face à lui.

-Fascinant, me répéta-t-il sans quitter de ses yeux les orbes des miens, donc sans un regard pour les feux.

Pas vraiment de ça dont je te parlais mais ça me va quand même, me fis-je la réflexion en souriant narquoisement. Son grain de peau clair luisait dans la lumière de la journée, et mon doigt courra sur sa jugulaire pour recoiffer son sourcil de mon pouce. Instinctivement, je me penchais vers lui pour l'embrasser. Avoir autant d'amour à lui distribuer était vraiment un comble. J'en avais assez pour au moins des millénaires. Jamais je ne pourrais être rassasié de l'amour que me déversait ses lèvres au creux des miennes.

-Les gars ! Atteints, hurla la voix stridente de mon meilleur ami.

Instantanément, mon corps se liquéfia au même titre que celui d'Asahi. Comme un seul homme, on se précipita sur nos armes avant de se ruer à l'étage en dessous où devait se trouver le reste de nos camarades. Dans un espèce de hall se faisaient face une dizaine de zombies et un Ryu le visage dur, doublé de Tsukishima. D'une pièce sur le côté, arrivèrent Atsumu et Kageyama, également munis de leurs fusils. Notre position pour les exterminer était parfaite : ils se trouvaient au centre et étaient exposés à différents angles de tirs, soit en hauteur pour Asahi et moi, face à eux avec Tsukki et Ryu et sur leur côté pour le duo restant.

-D'où ils sortent ceux-là ?

-Je sais pas Atsumu, je me suis tourné et ils étaient tous là, répliqua le blond à lunettes en envoyant la première salve de balles.

Il en décima la majorité et Kageyama finit le travail dans la seconde d'après. Gardant le silence, on se concentra afin de détecter l'arrivée potentielle de nouveaux ennemis. C'est avec un effroi total que je constatais qu'un nouveau rang de zombies montait les escaliers en courant et sans faire le moindre bruit. Comment ... ? Non, non, non, impossible car si nous ne pouvions plus nous fier à notre ouïe pour déceler les atteints, alors ... Alors il était impossible de les détecter à l'avance s'ils n'étaient pas devant nous. Pire encore, le danger était multiplié pour nous, cette nouvelle capacité nous hurlait que nous ne serions jamais à l'abri, nul part au monde.

Mes balles fondirent en rafales sur les créatures, rapidement prises dans un quadrillage mortel.

-Montez ! Les étages d'en dessous doivent être infestés, impossible d'y descendre, va falloir s'échapper par les hauteurs, criais-je à mes camarades en amorçant un premier pas en arrière.

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