Chapitre 18

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J'embrassai sa clavicule à plusieurs reprises et tirai sur son tee-shirt pour gagner plus de place. Il frémit et pencha volontairement la tête pour me laisser plus d'espace. Je passai mes doigts dans ses cheveux et me surpris à le mordre avec douceur.

Ses mains se crispèrent autours de ma taille mais il me laissa faire. Il m'intima de continuer plus bas dans un soupir et je fus forcer de lui retirer son haut. Mes mains abandonnèrent ses cheveux pour passer sur son torse finement taillé. J'aspirai goulument sa peau et laissai quelques marques violacées sur le haut de ses pectoraux. Je remontai rapidement le long de sa mâchoire et la délaissai pour dévorer ses lèvres. Je me séparai de lui en haletant. Il caressa ma joue brûlante avec douceur et écartai une mèche de devant mes yeux pour la coincer derrière mon oreille. Je rougis de l'attention et baissai les yeux sur sa peau abîmée par mon passage.

—Je t'aime.

Je relevai la tête.

—Moi aussi..

Il me donna une pichenette en souriant.

—T'avais pas le droit de faire ça, hm ? fit-il remarquer.

—Tes règles sont nulles... marmonnai-je.

—Ah ouais ? s'étonna-t-il avec amusement.

J'acquiesçai et me reculai en riant lorsque ses doigts se frayèrent un chemin jusqu'à mes côtes. Je me tortillai sans m'arrêter de rire et tentai de faire le moins de bruit possible en enfonçant mon poing dans ma bouche. Il était tard; il ne fallait pas que l'on nous entende sous peine de réveiller le père de Cédric. Je réussis à m'échapper, tant bien que mal et trouvai refuge sous les couvertures. Mon petit-ami ne perdit pas une seconde et me ramena contre lui.

—Fini les bêtises, on se lève tôt demain.
—C'est toi qui a commencé... marmonnai-je.

Il posa un baiser sur mon front en souriant et ramena la couverture sur nous.

—Je sais mon ange...

Rien ne nous sépareraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant