Chapitre 3 : Dans la nuit

128 11 21
                                    

Trois semaines passèrent, trois délicieuses semaines passée à discuter avec son nouveau voisin. Albus découvrit que, oui, Gellert était un sorcier des plus compétents même s'il ne savait toujours pas pourquoi le blond était « punis ». En même temps, ils ne parlaient pas tellement de tout cela, préférant lire et parler de leurs lectures ensemble. Le sujet de prédilection était les Reliques de la mort, cette légende les fascinait tout les deux, surtout pour ce qu'elles pouvaient apporter.

La cape d'invisibilité, une cape unique qui ne perdait jamais ses propriétés magiques contrairement à toutes les autres cape du même genre. Les deux jeunes gens n'étaient pas particulièrement intéressé par cette Relique.

Ensuite, la pierre de Résurrection, capable de faire revivre un temps l'esprit des morts selon la volonté de son possesseur... tout en lisant le fameux grimoire de Nécromancie du blond, Dumbledore se demandait ce que ça donnerait de combiner le pouvoir de la pierre avec cette magie noir. Une idée qu'il prononça à voix haute, donnant le sourire à son ami, installer contre le même tronc d'arbre.

« -A tester, je suppose.

-Pas de magie de ce genre pour moi.

-Pourquoi ? Vue ta force, ça donnerais quelque chose de vraiment interessant. » il se prit un coup de livre sur la tête.

« -Tu es plus fort.

-N'importe quoi. » le voix de celui aux yeux clair était un peu plus basse, comme s'il ne voulait pas l'avouer.

« -Tu as dis ?

-Laisse moi lire. » lui lançant un regard en coin, un peu de malice dedans.

Albus reprit donc sa lecture, s'étonnant toujours de voir la facilité de lancer un sort si sombre aux conséquences si terrible... mais surtout de la force mental que ça demandait en plus de l'énergie.

Enfin, avec la troisième Relique, la fameuse Baguette de Sureau, lancer n'importe quel sort devait être un vrai jeu d'enfant. La baguette la plus puissante au monde, capable de rendre invincible son possesseur pour peu qu'il soit digne d'elle.

Cette fois, son regard dériva sur celui à ses côtés qui semblait tout doucement fermer les yeux.
L'air était chaud mais pas étouffant, le clapotis de l'eau du lac, la lumière filtré par les feuilles... c'est sur que c'était agréable. Assez pour s'endormir. Pourtant, quand la tête de Gellert, enfin plongé dans le sommeil, toucha l'épaule de Dumbledore, il se figea comme stupéfixé.

Il ne savait pas quoi faire.

C'était... c'était incroyable comme il sentait ses joues chauffer ! Et, le pire, c'était qu'il savait très bien, Grindelwald lui ayant déjà dit plusieurs fois en trois semaines, qu'il n'appréciait pas du tout les contacts physiques. Alors que faire ? Le laisser dormir comme ça en espérant qu'il ne pense pas que c'était de la faute du plus âgé ? Ou... le réveiller ?

Et, pour la première fois, il vit le visage d'ange qu'avait son ami quand il dormait. Son visage en devint rouge écrevisse.
Déjà qu'il était beau, endormit, c'était encore pire !

Mais cette vision finit par décider Albus à le laisser comme ça, le décidant même à poser son livre et à le regarder dormir.
Pourquoi ?
Bonne question...

C'était plus fort que lui, il ne pouvait pas le quitter des yeux. Comme hypnotisé, il entreprit même de dégager une mèche blonde qui avait glissé de sa place pour se poser sur le visage du jeune sorcier. Quand sa peau toucha celle de son ami, il le sentit frémir puis se crisper avant que ses yeux ne s'ouvrent, complètement blanc, révulsé.

Dumbledore resta immobile, voyant ses lèvres bouger sans pour autant entendre le moindre son jusqu'à percevoir une voix presque spectral et rauque, ressemblant à celle de Gellert, une phrase plus compréhensible que les autres.

L'été 1899Où les histoires vivent. Découvrez maintenant