Epilogue

106 9 52
                                    

Septembre venait de commencer, le temps était encore beau et chaud mais l'automne chassait indéniablement l'été. Les soirées étaient plus fraiches, le soleil se faisait moins lourd? Le retour à Poudlard approchait, Abelforth allait bientôt devoir partir pour son plus grand malheur.

Son seul réconfort était que Gellert allait aussi partir.

Depuis sa dernière conversation avec Albus, ils les espionnaient encore plus activement même s'il ne voyait plus rien, le confortant dans l'idée qu'il avait délirer. Non, son frère ainé n'était pas amoureux de l'autre connard. Et, quelque part, il se disait même qu'il avait abandonner l'idée de partir avec lui. Après tout, dès que « Grindelcon » parlait de son départ, le plus âgé semblait triste et pensif mais jamais il ne disait quoi que se soit laissant penser qu'il partirait avec.

Enfin ! Après plus de trois mois de conflit, il avait ouvert les yeux. L'autre blondinet partirait seule il se ferait même surement arrêter et jeter à vie en prison ! Plus jamais il ne remettrait les pieds ici.

Un vrai rêve pour Abelforth Dumbledore, surtout après cet été insupportable. Maintenant, il en était presque sur, Albus allait enfin assumer son rôle de chef de famille, il allait s'occuper d'Ariana. Et, quand Abelforth terminera ses études et sera majeur, il s'occupera lui-même de sa petite soeur.

S'il reprochait beaucoup à son ainé, il avait aussi conscience que son frère sacrifiait beaucoup pour eux, lui qui s'était toujours imaginer au ministère ou grand professeur de magie, cette année à s'occuper de leurs soeur lui retirait beaucoup d'opportunité et de chance. Le second né voulait plutôt être commerçant ou cuisinier, pourquoi pas tenir une taverne même ? Albus, lui, pourra être professeur, un métier qui ne permettait pas vraiment de prendre tout son temps pour s'occuper d'Ariana... mais Abelforth pourrait, lui.
Encore un an.
Une toute petite année à tenir et tout se passera bien. Ils auraient tout les trois ce qu'ils voulaient. L'ainé serait dans la lumière à briller par son intelligence, le second serait tranquille et libre, la petite dernière serait être de bonnes mains.

Et l'intrus sera loin de tout !

Le brun les surveillaient pour s'en assurer.

Le jour déclinait, les deux plus âgé rentraient chez les Dumbledore.

« -Albus, tu sais que tu peux manger autre chose ?

-C'était mon dernier !

-Mais oui, bien sur. » ricanait le blond.

« -Tu as déjà dit ça trois bonbons plus tôt. »

Albus fit la mou.

« -Je t'assure, c'est mon dernier bonbon au citron de la journée !

-Ah ! » s'exclama-t-il alors.

« -Tu as tout manger, n'est-ce pas ?

-Oui... » baissant les yeux.

« -Quel gourmandise.

-Je n'y peux rien, c'est de leurs fautes. Ils n'ont qu'à être moins bon !

-Mais oui, bien sur. » amusé.

Un rapide regard autour d'eux lui confirma que, pour une fois, Abelforth n'était pas dans le coin.

Il poussa alors lentement Albus contre le mur de la porte d'entré et l'embrassa tendrement. Le plus âgé le repoussa doucement.

« -Gellert... pas ici. Tu veux vraiment que mon frère nous voit ? »

Grindelwald soupira lourdement, très largement agacé.

« -Je commence sérieusement à en avoir assez de lui.

-Je sais... » il prit doucement son visage entre ses mains.

L'été 1899Où les histoires vivent. Découvrez maintenant