Chapitre 7 : La foudre

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Au grand damne d'Abelforth, le voisin d'en face prenait de plus en plus ses aises chez lui ! Il restait tout le temps à la maison, avec son frère. C'était simple, ils passaient du salon, à la chambre d'Albus, au jardin, à parfois chez Bathilda et de retour dans sa chambre. Ça ne faisait qu'une journée que c'était ce cirque et il n'en pouvait déjà plus !

Il avait l'impression qu'ils s'amusaient à courir partout dans la maison !

En réalité, la journée c'était passé plutôt calmement. Ils étaient resté un peu en bas quand Ariana l'était, autrement ils étaient en haut dans la chambre de l'ainé, Gellert était partit cherché vite fait une ou deux affaires chez sa grande-tante et... et c'était tout. Ils étaient tout juste descendu pour le repas, pour le faire, ils n'étaient même pas resté manger. Mais la plus jeune de la fratrie semblait aux anges ! Tout l'inverse de son frère ainé... Abelforth n'avait jamais été de si mauvaise humeur. C'était surement le seul dans cette maison d'aussi mauvais poil.

« -Arrête, il est très gentil. » essaya de le rassurer Ariana.

« -J'ai surtout l'impression que c'est un grand manipulateur.

-En quoi ? Ils sont amis, c'est tout ! Pourquoi voudrait-il manipuler Albus ? » lui caressant doucement l'épaule.

« -Pour rien... » soupira-t-il, lui adressant un sourire avant de lui ébouriffer affectueusement la tête.

« -Aller, assit toi et mange. » un nouveau soupir.

« -Même si ça à l'air dégoutant.

-C'est des pâtes !

-C'est bien ce que je dis, dégoutant ! Je vais faire un vrai repas. »

Il ne fera aucun effort... et pas de cadeau.

A l'étage, Gellert était assit derrière le bureau, regardant par la fenêtre, à côté de lui, Albus lisait, assit sur un autre tabouret.

« -Tu vois, c'est mieux si tu fais juste cette étape.

-Albus, les arts obscures demande une très grande précision.

-Mais l'innovation, ça existe ! On doit toujours chercher à améliorer. Et plus court pour tout aussi efficace, c'est mieux.

-Mieux est souvent ennemie de bien.

-Et ?

-Et je préfère quand mes sorts ne m'explose au visage. » un léger sourire aux lèvres, la tête reposant contre une de ses mains, le coude appuyé sur le bureau.

Le roux fronça les sourcils.

« -Tu ne me fait pas confiance ?

-Oh si, bien sur que si, pour la métamorphose ou toute autre type de magie... mais si tu ne veux pas faire de magie noir, n'essaie pas de changer des sorts.

-Je cherche à te simplifier la vie.

-Ce n'est déjà pas la facilité ?

-En fait... c'est plus compliqué que ce que je pensais. Raison supplémentaire pour essayer de raccourcir. »

Un nouveau soupir échappa au blond, il avait l'impression d'avoir eut la même conversation toute la journée avec Dumbledore. Dès qu'il voyait un sort, un rituel, n'importe quoi, il essayait de le simplifier sans en faire perdre de sa puissance.

« -Soit, j'essaierais et, si ça me blesse, je te le reprocherais. » très calme.

« -Tu vas pas te blesser !

-Je suis sur que si.

-Tu veux parier ? Comme avec le lac ?

-Je préfère t'embrasser tout de suite, ça nous économisera du temps. »

L'été 1899Où les histoires vivent. Découvrez maintenant