Gellert était de retour chez sa grande-tante après quatre jours d'absence total. Le moins que l'on puisse dire était qu'elle n'était pas particulièrement heureuse de son absence. Si elle n'avait rien contre le fait qu'il passe tout son temps dehors, le fait qu'il découche pour occuper la maison de quelqu'un d'autre la dérangeait.
Bathilda était une femme tout à fait sympathique, cultivée et particulièrement porté sur toutes les règles de bonne éducation. Autant dire que ça lui restait en travers de la gorge le fait que Grindelwald s'impose ainsi chez les Dumbledore. Surtout qu'elle connaissait la situation de ses voisins, il aurait mieux value que ce soit Albus qui vienne chez elle plutôt que Gellert qui aille chez lui. Mais vue les soucis de santé de la plus jeune, le blond devait être une gêne supplémentaire. Sans parlé de son penchant pour la magie noir... si ça ne dérangeait personne dans la famille proche du jeune homme, elle ne tolérait pas cela. C'était une femme très droite, une historienne de la magie reconnue aussi bien dans son domaine que pour ses qualités personnels.
Son petit neveu se devait d'être au moins au fait des bonnes manières les plus évidentes et lambda. Elle n'hésita pas à lui rappeler cela quand elle réussit à le garder dans la maison un instant !« -Bathilda, je t'assure, je...
-Gellert, ça ne se fait pas. Tu es un jeune homme bien enlever, tu sais que s'imposer ainsi ne se fait pas.
-Je ne m'impose pas, je suis un invité.
-Encore pire, tu vas chez des gens les mains vide ?
-Ce ne sont pas des gens, c'est Albus. Et non, figure toi que j'y vais toujours avec quelque chose. » un sourire en coin, pensant justement à ce qu'il ramenait à son cher Dumbledore.
« -Puis-je savoir ce que tu ramène ? Et, jeune homme, « ma présence » n'est pas une réponse convenable ! » d'un ton autoritaire qui ne lui allait absolument pas.
« -Tu savais que cette famille est accros aux sucreries ?
-Comment ça ?
-Ils en mangent tous beaucoup trop. Tiens, toi qui en fait beaucoup trop, tu pourrais leurs en offrir plus souvent. N'est-ce pas dans les bonnes manières de faire ce genre de chose entre voisins ? » la pique la percuta de pleins fouet.
Mais, parfaitement calme, elle se contenta de boire une gorgé de thé.« -En effet, je devrais leurs en offrir plus souvent. Surtout vue ta bonne entente avec eux.
-Ça leurs fera très plaisir, surtout qu'Albus adore tout ce qui est à base de citron. »
Ils étaient l'un en face de l'autre, assit à la table de la cuisine. Les yeux bleu trop clair pour être bleu de Grindelwald se tournaient presque toutes les trente secondes vers la pendule de la cuisine.
« -Tu es vraiment proche de lui. Je ne t'ai jamais vue avoir de l'intérêt pour qui que se soit comme ça.
-En effet, je l'apprécie beaucoup.
-Je suis ravie que tu te soi fait un ami. Mais je préfèrerais que tu ne découche pas, tes parents t'ont confié à moi pour...
-Pour se débarrasser de moi le temps que je sois majeur et définitivement me sortir de leurs vie. Je sais bien que mon renvoi est une raison largement suffisante pour me dégager de la famille.
-Personne ne va te « dégager » de la famille, Gellert.
-Oui, bien sur. » levant les yeux au ciel.
« -C'est tout à fait dans le caractère de mes parents de pardonner l'humiliation d'un renvoi. Surtout vue la raison du dit renvoi.
-C'est très dure un renvoi pour une simple gravure, même si elle est indélébile. Mais, je suis sur et certaine que si tu écrivais une lettre d'excuse et que tu débarrasserais ce mur de ton méfait, tu pourrais retourner passer ta dernière année.
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L'été 1899
FanfictionL'année 1899 restera gravé dans sa mémoire pour toujours. C'était l'année où il sortait diplômé avec les honneurs de Poudlard. L'année où il devait partir faire le tour du monde... C'était l'année où sa mère était morte. L'année où il devenait adult...