Son reflet dans l'eau claire et translucide déformait son visage, le rendant ainsi allongé et difforme.
La jeune fille prit un poussin jaune vif qui devait avoir plus d'un an, et replaça une mèche derrière son oreille. Le vent soufflait de plus en plus fort bien que le soleil fût éclatant.
Le petit poussin agita ses pattes en l'air avant de couiner de manière sonore.
Les nénuphars se déplaçaient délicatement sur l'eau scintillante et les roseaux s'allongeaient en direction du vent. Plusieurs oiseaux s'envolèrent rapidement et Betty vit de minuscules poissons traverser l'étang à toute vitesse.
Tant bien que mal, Betty – portant Bobby qui couinait furieusement – enjamba un tronc d'un pin abattu, puis accéléra l'allure jusqu'à atterrir dans une clairière. Une fois dans celle-ci, elle emprunta un chemin caillouteux qui la mena jusqu'à un somptueux édifice.
La maison était en bois en tout point, harmonieusement accordée avec la forêt qui l'entourait. Isolée au beau milieu de la campagne verdoyante de Herne Bay, la demeure comportait trois étages.
Au dehors, on pouvait apercevoir une seconde bâtisse, d'environ la taille d'une grande cabane. Devant cette cabane, un grand bac où étaient posés de nombreux balais siégeait. A côté de ce bac, une petite table portait le Manuel d'entretien des balais ainsi qu'un Nécessaire à balais (un kit d'entretien) et plusieurs boîtes d'où dépassaient des crèmes à polir ou des outils telles que des cisailles. Si l'on approchait assez de la cabane, une affiche représentant l'emblème du Club de Flaquemare était accrochée. C'était l'unique objet qui ornait le mur entaillé de la bâtisse.
Rien d'autre à part une voiture Aston Martin dont la famille Perroud ne se servait pas beaucoup, restait à proximité de la maison.
Au rez-de-chaussée, une porte gravée au nom des Perroud donnait l'entrée sur un vestibule. Là, un porte-manteau était posé dans le même coin que les chaussures. En entrant, on pouvait observer sur le mur sobre, un grand Miroir à Double Sens – un miroir qui permettait de communiquer avec une autre personne qui possédait la réplique, en l'occurrence, la tante Fabienne.
Le salon, lui, était relié à la cuisine. Il était peu décoré même s'il restait charmant ; un sofa de quatre places se trouvait contre le mur du salon, et en face d'une table en verre qui était toujours recouverte par des exemplaires comme la Gazette du Sorcier, Balai-Magazine, ou encore Attrapeur-Hebdo.
Au plafond, pendait un lustre, et au sol, un tapis qui chatouillait quiconque mettait le pied sur les divers endroits ensorcelés.
La pièce était également emplie d'un bon nombre de plantes magiques, et d'un buffet où l'on rangeait le Miamhibou, les articles intéressants sur le Quidditch, ou encore les bijoux légués. Sur le rebord d'une des fenêtres, la cage de Quick, l'hibou de la famille ne bougeait jamais de place.
Si l'on traversait le salon, on serait en face d'une cuisine, équipée d'une multitude de meubles en bois massifs et d'une longue table, où avaient lieu les repas de famille. On pouvait parfois tomber sur une sauce qui mijotait toute seule sur le feu, ou d'un couteau qui épluchait, sans nécessiter la main d'un humain, des pommes de terre. Une belle vitre donnait sur le jardin bien entretenu, et la forêt.
Une horloge d'héritage aux chiffres romains était suspendue non loin de ladite vitre et se situait elle-même proche des escaliers menant au deuxième étage.
Celui-ci contenait une simple salle de bain, et le bureau de Mrs Perroud, où celle-ci travaillait et s'occupait de la rubrique sportive ou commerciale pour la Gazette du Sorcier. La pièce était tapissée d'anciens articles ou de toutes sortes d'affiches se rapportant au Quidditch.
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L'autre trio : tome 3
FanfictionTROISIÈME TOME Un dangereux criminel évadé d'Azkaban représente une menace incessante pour le monde des sorciers y compris Poudlard. Les forces du Mal, qui ne semblaient être qu'une illusion il y a quelque temps, font leur retour, et les trois sorc...