𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐄 𝐓𝐑𝐎𝐈𝐒

26 1 0
                                    

Analepse,16 Février

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Analepse,
16 Février

Le bout de ses doigts touche mon épiderme. Ses phalanges caressent lentement ma peau. Ses mains parcourent mon corps avec tendresse. Ses lèvres se déposent avec douceur sur mon épaule gauche. Elles glissent avec volupté dans ma nuque. Elles comblent plus intensément ma joue de baisers. Elles frôlent timidement mes lèvres.

Il recule, ses yeux baissés sur le bas de mon visage. Il en meurt d'envie. Je le sais, parce que moi aussi, j'en meurs d'envie. Alors je comprends qu'il hésite. Je comprends qu'il n'ose aller plus loin sans mon accord. Je comprends que sa timidité l'emporte, malgré son courage quand il remonte son regard pour le planter dans le mien.

Il avale par nervosité, sa pomme d'Adam remue rapidement. Puis une de ses mains vient encadrer mon visage, tandis que l'autre remet une mèche de mes cheveux en arrière. Les miennes entourent son cou incroyablement attirant en cet instant.

Alors je me hisse sur la pointe des pieds en prenant appui sur lui. Délicatement, je dépose mes lèvres sur les siennes. Ce n'est qu'un petit baiser, doux et léger, mais il dure assez longtemps pour que je puisse en savourer sa chaleur. Il dure assez longtemps, pour que je puisse m'habituer aux battements de mon cœur qui s'affolent à ce contact.

Il n'en faut pas plus à mon amant d'une nuit – et à mon plus grand bonheur – pour prendre la relève et cette fois-ci, m'embrasser amoureusement. Je sens ensuite ses bras descendre le long de mon corps, me serrer à la taille et me porter dans un mouvement rapide.

J'encercle ses hanches de mes jambes, tandis que nous nous embrassons, encore et encore, passionnément. Il fait un pas en avant, puis un autre, et un dernier, avant de me faire tomber à la renverse dans le lit. Mes jambes toujours accrochées à lui, il tombe avec moi dans un petit rire des plus séduisants et communicatifs.

Alors nous nous arrêtons de nous embrasser pour reprendre notre souffle et nous contempler sous nos sourires niais et béats. Il ne cesse de me caresser doucement le visage, de remettre mes cheveux en place, de me regarder toujours avec cette tendresse dont il sait faire preuve depuis que nous nous connaissons.

Nous attendions ce moment depuis si longtemps. Nous rêvions de cet instant depuis le début. Et il nous aura fallu notre fuite imprévue, courant main dans la main dans les rues de Tôkyô, regagnant notre havre de paix, pour nous donner enfin l'un à l'autre. Pour comprendre que tout ce que nous voulions, c'était cette nuit. Une nuit rien qu'à nous.

Mon cœur me rend folle avec ses battements intempestifs. Mon corps me fait chavirer avec toutes les sensations que je ressens. Nakamoto Yuta me met en émoi, à tel point qu'il m'est difficile de résister encore bien longtemps. Lui aussi est en émoi. Je le sais, je le sens, mes jambes toujours autour de ses hanches, nos corps collés l'un à l'autre. Il rougit quand il comprend que je devine ses effusions amoureuses.

Alors je lui offre mon sourire le plus tendre, prends son visage entre mes mains, caresse de mes pouces ses joues, ses lèvres, son menton, la démarcation de sa mâchoire, puis le rapproche tout contre moi, plus encore, et l'embrasse comme si ma vie en dépendait.

𝐒𝐎𝐌𝐄𝐎𝐍𝐄 𝐋𝐈𝐊𝐄 𝐘𝐎𝐔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant