Les feuilles bruissaient dans un silence assourdissant,
L'eau ruisselait sur les pierres roulés,
Les herbes hautes effleuraient ma peau,
Et le soleil venait perser à travers les branches des arbres majestueux.N'importe qui ce serait pris les pieds dans les embuscades environnantes,
Pas moi. Je connaissais chaque recoin de cette forêt.
Chaque pierre, chaque racine des chemins qui parcourait le bois et longeait la rivière.
Les différences sortes d'arbre qui parcouraient ma route.Le sentier avait été créé par mes pas qui passaient répétitivement,
Il faisait à peine un pied de large, pour ne pas abîmer la nature,
Chaque animaux, chaque végétal était important,
J'avais appris à coopérer avec cette forêt.Je venais ici depuis si longtemps que je ne pouvais me remémorer la première fois.
Et dire que demain tout serait fini.
Plus jamais je ne la verrai, et je viendrais me faufiler entre ses branches,
Plus jamais je ne la verrai, et je sentirais le ventre frais contre ma peau.Les fougères et les herbes hautes qui chatouillaient mes jambes et les ronces qui les griffaient,
Mais dont les fruits sucrés étaient miraculeusement bon.
Les parfums mousseux de l'écorce qui s'échappait de l'arbre,
Tout ça sera fini, demain.Demain, tout sera fini, plus rien n'existera.
Les plantes mortes. Les animaux morts. La forêt inexistante.
Demain, la forêt sera rasée, rasée pour devenir un centre commercial,
Et ce qui fait peur, c'est que personne ne s'en soucie.
VOUS LISEZ
Pages noires
PoetryRecueil de poèmes, textes sociétales et actuels, (écologie, guerre, santé mentale, politique).