Poème 21 : Silence

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Le bourdonnement de la mort,
Résonne jusque dans ton corps,
La musique de la poudre,
Fait des étincelles trop lourde.

Et le chant explosif t'entoure.
Son rythme qui résonnent sourd,
Paraît comme une mélodie :
Répétitive et infinie.

Mais le sifflement bombardier,
Ne semble jamais s'arrêter,
Vient trop souvent te réveiller,
Et jamais tu ne peux rêver.

La peur s'introduit par des failles,
Vient se glisser dans tes entrailles.
Elle est le tempo de ta vie,
Elle contrôle tout tes cris.

Rouge n'est plus couleur d'amour,
Mais est présente aux alentours,
Et le noir envahie le ciel,
Pour montrer que c'est éternel.

Et maintenant faire le feu,
Est beaucoup plus qu'un simple jeu,
Une vérité si présente,
Que nuit et jour elle te hante.

Tout ces bâtiments effondrés,
Dans un nuage de fumée,
Soulèvent une autre poudre blanche,
Dans une violente avalanche.

A personne tu fais confiance,
Dans cet atmosphère si dense,
Les ennemis sont tes voisins,
Qui viendront tuer ton prochain.

Et la mort est ton quotidien,
Cadavres seront la demain,
Tellement de voix se sont tues,
Dans l'ensanglanté de ces rues


Si aujourd'hui les tueries,
Sont des synonymes de la vie,
Alors j'ai bien peur que la mort,
Soit encore là à l'aurore.

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