Et maintenant il suffit d'un insulte, dun propos un peu trop dur, d'un mot légèrement blessant, pour que tout semble recommencer. Pour que les insultes s'enchaînent dans mon esprit, pour que je m'effondre, pour que les feux que javais réussi à éteindre se rallument en brûlant de plus belle.
Vous ne savez pas comment des mots peuvent blesser, vous ne savez pas comment vos insultes sont restées ancrées en moi. Vous ne savez pas.
Les mots font plus mal que les coups. Les blessures sont éphémères. Tandis que vos mots ne le sont pas. Mais vous ne le savez pas. Moi si. Je n'ai pu que trop bien comparer les deux. Un bleu, une blessure, un coup guérit. Mais vos mots prononcés, eux, ne peuvent pas disparaître. Ils sont ancrés sans mon esprit. Les insultes blessent.
Chacune des vôtres lancées à mon attention sont comme une flèche qui se plante dans mon cœur. Et quand il y aura trop de trous, quand il n'y aura plus de sang, je mourrai .
Quand on allume une bougie, la cire coule, la bougie brûle. Mais quand il n'y a plus de cire, plus rien à brûler. Elle s'éteint. Elle meurt. Vos insultes sont les flammes et je suis là bougie.
Mais ça vous ne le savez pas. Comme tant d'autres choses encore...
Les blessures que peuvent faire les mots ne sont pas de belles métaphores. Non. Les blessures que peuvent faire les mots sont une triste réalité. Une putain de dure réalité.
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PoesíaRecueil de poèmes, textes sociétales et actuels, (écologie, guerre, santé mentale, politique).