Pour toutes celles terrifiées,
Qui doivent se méfier,
Des ombres qui court les rues,
Par effroi des intrus.Pour toutes celles qui complexe,
Qui mangent peu par réflexe,
Des critiques qu'on leur dit,
Sur leur corps meurtri.Pour toutes ces vies gâchées,
Qui de force sont mariées,
Dès leur plus jeunes enfances,
Scellées à l'alliance.Pour tous ces corps blessés,
Qui ont la peur d'aimer,
Trop souvent violentés,
Teintés de bleus violets.Pour ces âmes brisées,
De rapports infligés,
De honte trop présente,
De souffrances grandissantes.Pour toutes celles parties,
Sous les coups d'un mari,
Dont le procès attend,
Indéfinitivement .Pour tout ça, maintenant, cassons ce rythme entêtant de vérités enjolivés. Car tout les jours des femmes sont discriminées, mariées, battues, violées, et tuées sans que personne ne fasse rien contre. La justice, la politique ont beau faire les aveugles, les chiffres parlent, les victimes parlent, et nous parlons.
On ne nous empêchera plus de dire la vérité, nous n'avons plus peur. C'est l'heure de promouvoir le changement pour faire valoir nos droits et l'égalité entre les sexes.
Pour que toutes injustices,
Coulent dans les abysses,
Et que l'égalité,
Soit maintenant prônée.Mercredi 8 Mars, journée internationale des droits des femmes. Descendons dans la rue.
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Pages noires
ŞiirRecueil de poèmes, textes sociétales et actuels, (écologie, guerre, santé mentale, politique).