Je marche insensible au bruit qui m'entoure,
Et je marche traînant mon cœur si lourd,
Je marche toujours en y réfléchissant,
Je marche fixant un point inexistant.Je croyais que ça n'arrivait qu'aux autres,
Je croyais plein de stupide autre choses,
Mais toi tu m'a été prise, enlevée,
Me révélant la triste réalité.Tu m'as laissé une abysse trop profonde,
Et j'entends ton rire à chaque seconde ,
Je vois ton sourire gravé à jamais,
Je pense à tes yeux si inusités.Et sans toi je me retrouve incomplète,
Enfermée dans une douleur abstraite ,
Et maintenant te voilà disparu,
Dans un endroit qui nous est inconnu.Ce matin là je pensais te revoir,
Et j'étais encore gorgée d'espoir,
Mais non tu es partie de ma vie,
Abandonnant la tienne au même prix.Je me demande pourquoi toi mais pas moi,
Et chaque soir je pleure en pensant à toi,
Mais je vis seulement pour une seule raison,
Tu aurais voulu ma consolation.Tu es partie, envolée à jamais,
Ta silhouette jamais je ne reverrais,
Le monde me semble si vide autour,
Aujourd'hui tu es parti pour toujours.
VOUS LISEZ
Pages noires
PoesíaRecueil de poèmes, textes sociétales et actuels, (écologie, guerre, santé mentale, politique).