Chapitre 6

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Je suis enfin dans le dernier autobus pour retourner au pensionnat... le pensionnat... Ça fait si longtemps que je n'y est pas mis les pieds... si longtemps que je n'ai pas revu ses amis que j'ai moi-même éloigner parce que je croyais que c'était la seule solution...

C'est vrai non? Comment peut-on vouloir être ami avec celle qui vous à enlever une personne que vous aimiez et... que vous n'allez jamais revoir. Comment peut-on vivre avec sa sur la conscience? Moi à leur place j'en serais pas capable. Pas du tout, mais, le destin est fait ainsi. Je devais les revoir.

Le destin décide toujours de qui tu dois revoir ou non.

Le destin.

Est-ce que tout est vraiment destiné à ce passé d'une certaine manière? Si ma mère... si elle n'était pas morte pour moi, il n'y aurait pas eu cette guerre non? Peut-être que tout aurait pu être évité. Ma vie est signification de malheur... Je sers les points si fort que je me déchire la peau, mais je ne pense pas à la douleur que je ressens, parce que de tout façon je dois souffrir. Comment pourrais-je bien vivre si... si tous ceux autour de moi souffrir par ma faute.

Est-ce normale que je me déteste autant?

Lorsque je regarde mon sang bleu coulé sur le sol, je me dis que c'est normal, puisque je suis aucunement comme les autres surnaturels. Je sais, si j'étais humaines ont m'aurait dit, c'est bien être différent, être unique, mais pas dans mon cas.

Je secoue ma tête, il y a des choses plus importante que mes malheurs à moi, des choses plus importante que mes sentiments... la vie du peuple de mon royaume est bien plus important que ses minimes sentiments que je peux ressentir.

Faire le vide.

Avoir aucun sentiment.

Ne rien ressentir.

Voilà ce que je dois faire et être. Est-ce là la seule façon?

Devant moi se dresse le pensionnat, qui, toujours sur pieds, n'a pas changé du tout. Mes mains autrefois serré se mettent à trembler. Oui, j'ai peur. Peur de voir Dean. Peur de voir les autres alors que j'ai dû tellement les blessés.

Je prends une grande respiration et m'avance vers le bâtiment. Le cœur battant à la chamade j'ouvre la porte. Un goût de bile me monte à la bouche.

Lorsque je tiens la porte pour l'ouvrir, je m'arrête... et si...

Non, je ne dois pas me dire qu'il pourrait arrivé si ou ça. Il arrivera ce qu'il doit arriver et si jamais tout part en vrille alors ça arrivera. J'ouvre la porte, bien décidés à faire face à mes amis que j'ai blessé.

Je ne m'attendais par contre pas à ça...

L'intérieur n'est plus comme avant. Il est silencieux et sinistre, partout où je vais il fait sombre. J'imagine que c'est l'effet de la guerre. J'ai un point sur le cœur.

Comment pouvons-nous en être rendu là...

Je marche dans les couloirs la boule au ventre, la peine collé au visage. Mes yeux se promènent partout autour de moi. Bein qu'il fait sombre, j'arrive à voir puisque ma vision de nuit est assez bien développé. Le bâtiment semble être complètement vide. Même la vieille dame de l'accueille n'était plus l'a lorsque je suis entré. Je réalise que vraiment si j'avais jamais été là, rien de tout ça ne se serait passé comme ça... La guerre ne serait jamais là, personne ne serait mort à cause de moi... Rien de tout ça ne serait arrivé.

Rien. Mélina ne m'aurait pas détester...

Je soupire et chasse toutes mes pensées inutiles et qui feront que me freiner dans ma lancé.

Fear - Mort Imminente -Tome 2 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant