À peine je venais d'arriver au camp que j'étais rouge de colère. Ma haine envers les Nërflins grandissait de plus en plus et je n'arrivais pas à croire que Dean était de leur côté.
La misère criait sur les visages. Ils ont tous le visage et le corps qui hurlent la famine. Chacun d'entre eux semble épuisé et maussade. La plus pars d'entre eux ont tout perdu. Leur maison et le reste de leur bien. Certains d'entre eux ont perdu des proches. Un frère, une sœur, un père, une mère, un mari, une épouse, un enfant.
Je baisse les yeux ne pouvant pas regarder dans quelle misère notre peuple se trouve.
Tous ces gens n'ont rien demandé. Je sens mon sang bouillir en moi.
– Mademoiselle ?
Je lève la tête et je vois un soldat.
– C'est vraiment vous ? Que faite vous ici ! Comment va le roi ? Comment êtes-vous sorti du château ?
– Trop de questions en même temps Paul. Je suis ici parce que je ne vais pas rester à ne rien faire. Je suis une princesse, je dois être là pour mon peuple et je ne suis le genre de fille qui va rester là à rien faire. Je ne crains pas le combat, mais je crains pour les gens.
– Vous avez toujours bon cœur.
Je lui souris même si ce n'est pas vraiment le moment.
– C'est mon devoir.
– Même si ce ne l'était pas, vous l'auriez fait, princesse.
– Allons leur donner un coup de main. Il doit bien y avoir des choses à faire.
Il hoche la tête. Le temps que nous décidons de bouger, nous entendons un hurlement. Le cri ne semble pas être humain. Ça ressemble au cri d'une bête enrager. Je regarde Paul qui me regarde aussi.
Tout le monde commence à crier et courir dans tous les sens. Je regarde dans tous les sens pour voir d'où vient le son, mais je ne vois pas de bête. Paul fait comme moi avant de me regarder et de me demander ce qu'il devrait faire.
– Rassemble tous les soldats. Non. Trouve-les et assigne-les à des endroits pour protéger les réfugiés.
– D'accord, mais toi que vas-tu faire ?
– Je vais...
Le hurlement semble se rapprocher de nous.
– Vas-y il n'y pas de temps à perdre.
– Mais...
– Allez !
Il se tourne et se met à courir. Il était bien temps. Je cours vers les hurlements, mais ils sont tellement fort que je ne suis plus sur d'où ils viennent. Du coup je vois des arbres tomber au loin. C'est là que je là vois. La bête est énorme. Tous les arbres autour d'elle tombent. Mais quelque chose me dit que ce qui se cache derrière cette bête est un simple surnaturel. Du coup je ressens une immense douleur à la poitrine. La douleur est tellement intense que je me plie presque en deux. Je n'arrive même plus à bouger tellement j'ai mal. Je lève les yeux pour regarder la bête. Je me perds dans la couleur de ses yeux et m'évanouis. Ma tête est lourde.
J'ouvre les yeux, mais je ne vois pas la bête. Je ne suis plus ou il y avait le refuge. Je regarde autour de moi, mais il n'y a d'abord rien du tout. Je cligne des yeux et devant moi apparait une pièce où est attachée une jeune femme. Ses yeux. Ses yeux, je les ai déjà vus. La bête... Lorsque je cligne des yeux, je me retrouve à un nouvel endroit.
La jeune femme de tout à l'heure est attachée à une machine qui lui injecte un liquide vert. Je suis derrière la vitre, avec ceux qui lui ont fait ça. Je baisse les yeux et je vois un cahier. Dans celui-ci se trouvent des signes très anciens que je ne saurais pas vraiment comprendre, mais j'arrive à comprendre le gros de ce qui est écrit. Il essaye de reproduire un surnaturel plus fort que tous les autres. Il essaye avec du sang d'ogre. C'est comme ça que la bête a été créer, mais comme c'est tel enfui les bâtiments sont tellement grands.
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Fear - Mort Imminente -Tome 2 -
ParanormalUne vengeance. Un besoin de pouvoir. Une paie effacer comme on efface le plombs de crayon. Une guerre... du sang... des morts... Un vieux conflit réveiller par la haine. La moitié de notre Royaume n'est plus que cendre. Nous nous combattons tous les...