Fear - Mort Imminente -Tome 2 -

Chapitre 11

Mon choix est fait. Je dois retrouver mon père. Si jamais il se passe quelque chose au camp ils sont plusieurs à pouvoir les défendre, et ils peuvent même demander au village voisin, mon père et les soldats au château ne le peuvent pas eux. Je me lève, puisque je m'étais assise le temps de me décider, et commence à marcher pour faire le chemin inverse, pour retourner au château. Je fais de la marche rapide pour être sûr et certaine de me rendre à temps, sans trop m'épuiser. Je dois quand même être en forme pour combattre. S'ils voient que je ne peux pas mourir, ils pourraient s'enfuir et... oui, mais à quoi ça leur servirait d'aller le dire aux autres ? À m'éviter ? Je secoue la tête et me concentre sur le chemin pour être sûr de ne pas me perdre.

Pendant que je marche, je me sens observer. Je regarde discrètement autour de moi, levant les yeux, mais rien.

Je dois halluciner une présence...

Je continue de marcher, mais j'entends des chuchotement. Je me tourne, mais il n'y a rien du tout derrière moi. Je n'ai pas peur facilement, mais là je commence à flipper. Suis-je en train de devenir folle. Cette pensée me fait rire. Je me rappelle il y a presqu'un an, où il y a plus d'un an, je ne sais plus, je croyais être folle. Je ne savais pas que le monde surnaturel existait et je me croyais vraiment folle.

Je prends une grande respiration alors que je réalise que je suis presque déjà à la moitié du chemin. En à peine quelques minutes, je me suis rendu jusqu'à la moitié. Mon ventre me fait comprendre qu'il à besoin de se nourrir. La faim doit être l'une des sources de ma fatigue. J'ai la tête qui tourne, mais je continue de marcher.

Je prends une grande respiration pour ne pas tomber dans les pommes, c'est à se moment que je sens une odeur de bruler. Je reprends plusieurs respiration et l'odeur persiste. Je regarde autour de moi, mais je ne voix rien qui a potentiellement bruler, ou qui est en train de bruler. J'essaye de suivre l'odeur, mais elle disparait. Je continue alors de marcher pour arriver au château. Pendant que je marchais, l'odeur de brulé faisait des vas et viens. Parfois elle était là et d'autre fois elle disparaissait, comme si j'avais halluciné ça présence.

Je viens d'arriver au château et je suis heureuse de savoir que mon père et les peu de soldats qu'ils restaient sont encore debout. Je cours pour me rendre jusqu'à eu, mais je reçois une flèche en plein estomac qui m'empêche de continue vers eux. La douleur est si intense que je me plis en deux, j'ai beau survivre à toutes les armes je ressens toutes la douleur d'une personne normale. J'arrache la flèche qui venait de me percer l'estomac, et marche, essayant d'oublier la douleur. Je sens des perles de sueur sur mon front dégouliner et lorsque je me passe une main pour m'essuyer le front je me mouiller les cheveux. Un courent d'air frais se lève et me fait frissonner de la tête au pied. La douleur comme à s'estomper peu à peu. Je suis chanceuse de guérir plus vite que la moyenne, ce serait étrange vivre avec l'estomac ouvert et que je reste encore debout comme si de rien était.

Je dois me concentrer sur ce qui est important et non pas sur des choses inutiles. Je ramasse une arme laisser par terre, la lève dans les airs et cri : « À nous la victoire! »

Je cours vers l'ennemie alors que les soldats et mon père cri à leur tour :

– ­À nous la victoire!

Je coupe la tête du premier qui se dresse sur mon chemin, je transperce le cœur du second et transperce le crâne du troisième. Je continue ainsi sans vraiment avoir un ordre précis. Derrière moi l'un de nos soldats tombe par terre, sans vie. Je serre l'épée tellement fort que j'en ai mal.

Personne d'autre des Königins ne va mourir ici, aucun autre de nos soldats de va mourir.

Je cris de toute mes forces, dans une colère noir. Je le sais, je vais perdre le contrôle de mes pouvoirs bientôt, mais si c'est pour sauver ne serait-ce qu'un seul Königin, je serais volontaire de le faire, même si je sais les conséquences qu'ils pourraient y avoir sur mon corps. Chaque vie mérite d'être protéger. C'est ce que les Nërflins non pas encore compris.