Akuma no koi

Akuma no kanashimi

Il était contre moi. Nous étions haletants, ils me serrait dans ses bras. Il me regarda et m'embrassa. Nos baisers devenaient au fur et à mesure passionnés, il me caressait le bas du dos. Il m'embrassa le coup et descendit petit à petit vers...
-''Mary, s'teuplait, réveille-toi, tu baves...'' dit Gil en me secouant.
J'ouvris les yeux instantanément. J'étais sur Gil qui était en train de s'essuyer car je lui avais bavé dessus.
-''Je dors plus avec toi, tu baves la nuit!'' s'écria-t-il.
-''Généralement JE NE BAVE PAS !!'' Dis-je.
-''Après ce qui vient de se passer, j'ai du mal à le croire hein...'' murmura-t-il.
-''NON MAIS C'EST JUSTE QUE...!!!'' hurlai-je avant de m'arrêter.
-''Que?'' demanda-t-il en souriant sournoisement.
Ah...Je...Je peux pas lui dire que je rêvais de nous...Surtout vu ce qu'on faisait dans mon rêve...
-''Je rêvais du garçon que j'aime, j'ai le droit, non?'' répondis-je.
Il ne répondit pas. Il se leva et partit silencieusement, comme une brise.
J'étais soulagée d'avoir trouvé une excuse. Mais si un jour je suis obligée de lui dire, je devrais lui dire clairement... Mes sentiments?! Aïe...
Je me préparai et je descendai les escaliers. Je le croisai et lui demandai ce qu'il voulait pour ce midi. (Il était environ 10h, il était trop tard pour prendre le petit déjeuner)
Il me fixa, puis passa froidement à côté de moi, sans me porter d'attention.
Qu'est-ce qu'il a?
-''Je t'ai parlé...'' lui fis-je remarquer.
Il continua son chemin, sans répondre.
-''Il doit être de mauvais poil...'' sussurai-je.
Oui, je vais agir comme si cette scène n'avait pas eu lieu d'être.
Toute la journée, Gil m'ignora.
Le soir, alors que je le croisai dans le salon, j'en eu marre et j'hurlai :
-''QUESTION DU JOUR ! Pourquoi m'ignores-tu ?!'' hurlai-je.
Il se retourna. Il me scrupta. Il me répondit :
-''Tu m'as blessé, tu as dit quelque chose qui m'a gêné, j'ai le droit d'avoir envie d'être seul et de ne pas avoir envie de te voir aujourd'hui non?''
Il se retourna et monta dans sa chambre.
Je me laissai tomber sur le canapé.
Ce diable de garçon est difficile à comprendre.