Elle m'emmène dans un endroit, une plage privée, où deux serviettes, une tante de plage et des jouets pour enfants sont étalés à même le sable.
Un homme est allongé sur la serviette de droite, le nez dans le téléphone, et les yeux protégés par des lunettes de soleil.
Voyant son enfant et sa mère arriver, l'homme se redresse et laisse tomber ses lunettes à terre.
Et là, je le reconnais. C'est mon coup d'un soir. Le père de ma fille. L'homme dont ma fille est le portrait craché. Cette homme qui est lui même un père. Qui a un fils qui lui aussi, est son portrait craché. La vie est injuste.
- Tu as retrouvé Elio ? Demande l'Apollon qui se nomme Rafael.
- Oui, enfin non, c'est cette jeune femme. Dit la mère de l'enfant en tendant une main vers moi.
Rafael me scrute, de la tête aux pieds. Remarquant son absence, la femme reprend.
- Esteban ? Qu'y a-t-il ?
Esteban ?! Alors lui aussi a menti sur son prénom ?
- Oh rien, un ancien coup d'un soir. Reprend Rafael-Esteban.
Un ancien coup d'un soir qui a quand même dû tenir les moqueries de sa famille en étant enceinte, qui a dû accoucher de ta fille sous les critiques du personnel soignant, qui a dû s'occuper de ta fille en étudiant pour devenir criminologue, qui a dû subir insultes sur insultes dans la rue, qui a dû déménager pour ne pas craquer et commettre l'irréparable.
En étant enceinte, ma famille m'a traité de tous les noms, ils voulaient tous que j'accouche sous X et que je donne mon enfant à ma sœur.
Lors de mon accouchement, le personnel soignant m'a critiqué car je ne poussais pas assez fort, que j'étais soi-disant trop jeune, et d'autres trucs dans ce genre.
Mon rêve est de devenir criminologue, malheureusement, avec un enfant, c'est dix fois plus compliqué.
Dans la rue, on me traitait de salope, de naïve, de fille facile, de mère porteuse, et tout pleins d'autres noms.
A la naissance de ma fille, j'ai du déménagé, pour ne pas me suicider à cause de ma famille, des gens désagréable dans mon ancienne ville et de la dépression post-partum.
❍︎ PDV : ESTEBAN / RAFAEL ❍︎
Mais depuis quand elle habite là celle-la ?
Et surtout, depuis quand elle se permet de toucher mon fils, c'était qu'un coup d'un soir, pas autre chose.
- Papa ! S'écri Elio.
Un sourire prend place sur mon visage alors que je pars reprendre mon fils des bras de Cataleya.
Qu'est-ce que je l'aime mon fils. Comment je pourrais faire sans lui ? J'en sais rien honnêtement.
Cataleya n'était qu'un coup d'un soir aussi. Mais vu que je donne à toutes mes conquêtes mon numéro de téléphone en cas de problème ou si elles veulent un autre coup, Cat' m'a appellé sur celui-ci. Au départ, j'étais rétissant à l'idée d'avoir un enfant mais vu que mes parents m'ont appris la bonne conscience, j'ai accepté de reconnaître l'enfant et d'être son père. Comme je l'aurai fait avec tout autre coup d'un soir.
- Dites moi, en échange du sauvetage de notre fils, je vous invite à son anniversaire, après demain. N'amenez pas de cadeau, on a déjà tout pour le satisfaire. Dicte Cat'
- Cataleya. Tu peux pas inviter tout le monde comme ça. La grondé-je.
Mon coup d'un soir, Eva, qu'elle m'avait dit, nous regarde à tour de rôle.
- Non mais je ne veux pas déranger. Rafael ou Esteban, a raison. Refuse Eva.
- C'est réellement Esteban. Mais ne vous fichez pas de lui, c'est moi qui vous invite, pas lui ! Insiste Cat'
- Si vous insistez... Se déclare vaincue Eva.
- Tutoie moi voyons ! Voici mon numéro. Comment dois-je te renommer ? Lui dit Cat' en lui tendant un papier où son numéro est écris au stylo noir.
- Eva. Braillé-je.
- Eva ? J'aime bien. Dit Cat'.
- Non, en réalité, c'est Layana. Corrige Eva, enfin, Layana.
Donc elle aussi a menti sur son prénom ? Moi, j'utilise le prénom Rafael car je suis le futur riche PDG de l'agence de journalisme de mon père. Mais elle ? Pourquoi ?
- Bon, je vous laisse, je t'envois un message plus tard Cataleya ! Bonne journée à vous trois. Reprend Layana.
Elle part, nous laissant seul tous les trois.
- C'est une bonne journée on dirait. Dit Cat' avec un sourire aux lèvres.
Je dirais pas mieux...
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Daddy Money
Teen FictionPrendre la pilule Optilova, et ouvrir le préservatif avec les dents ? Ça, c'est terminé pour moi. Faire ces deux choses m'en ont appris trois : J'ai la poisse, c'est mal et dangereux. Faire l'amour -enfin, plutôt baisé- avec un beau mec bien canon...