Le chemin de ma vie .

Les Ombres d'un Cœur Blessé"

Après ce que j'avais vécu ce jour-là, même avec les excuses sincères de la dame, je me sentais toujours blessé, déchiré. Je pensais qu'avec le temps, les choses iraient mieux, mais je finis par comprendre que ce ne serait probablement pas le cas.

Les coups qu'elle m'avait infligés avaient fait place à des injures incessantes. Tantôt, elle me faisait croire qu'elle était une autre personne, voire un ange. Mais cela n'était vraiment pas le cas. Je supportais tout cela en silence, pensant que j'avais déjà traversé le pire dans le passé. J'espérais encore qu'elle prenne conscience de ses erreurs et se ressaisisse, mais cela ne se produisit jamais.

Un jour, je lui annonçai que je souhaitais partir. Dès que j'avais exprimé mon intention de m'en aller, les choses empirèrent. Elle en arriva même à me rendre coupable d'un viol sur sa personne.

Elle me força à faire toutes les corvées de la maison, me réduisant au rôle de domestique. Jour après jour, ma situation empirait. Je commençais à ne plus supporter la situation. Un matin, je pris la décision de quitter la maison. Je fis mes affaires et me préparai à m'échapper, mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque je découvris qu'elle avait pris toutes les mesures nécessaires pour m'empêcher de quitter l'enfer dans lequel j'étais enfermé. Chaque soir, je prenais la peine de prier, mais elle venait sans cesse interrompre ma prière. Tout devenait insupportable.

Bien que je savais que la seule façon de retrouver une paix dans ce lieu était de satisfaire ses envies, je refusais de le faire, car cela allait à l'encontre de mes principes. Ces principes que j'avais toujours respectés.

Un jour, j'avais remarqué que chaque vendredi, un médecin venait régulièrement prendre soin de sa santé. Alors, le vendredi suivant, je m'adressai au médecin et lui posai des questions auxquelles je souhaitais des réponses. Par la grâce de Dieu, il me répondit.

Il m'expliqua que cette femme souffrait d'un manque d'affection et qu'elle avait des tendances suicidaires. Sur un coup de tête, je l'interrompis, lui disant que, depuis mon arrivée, elle n'avait jamais montré de tels signes.

Il poursuivit, me disant que ma présence avait apaisé cette dame, mais que malheureusement, les symptômes étaient réapparus récemment.

Tout ce qu'il me dit fit alors sens. Je compris que c'était ma faute si elle avait replongé. Souhaitant me racheter pour ce que j'avais brisé dans cette relation, je décidai de lui parler une nouvelle fois, cette fois-ci avec l'intention de l'écouter et de l'aider, et non de la blesser ou de l'abandonner. Car au fond, je réalisai qu'elle n'était pas si méchante, mais victime des épreuves de la vie.

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