Le chemin de ma vie .

PARTIE 1 : CHAPITRE III : Un Voyage Sans Retour

J'ai fini par quitter la maison de madame et repris ma route, quittant enfin la ville. Je me dirigeais vers le sud, loin de l'endroit où j'avais été. Au fur et à mesure de mon avancée, je réfléchissais à ma vie. J'essayais de comprendre réellement le sens de mon existence et de choisir quel chemin je devais emprunter.

Ma vie avec madame avait été paisible, différente de celles des autres, mais personnellement, je n'en pouvais plus. À ce moment-là, je me retrouvais sur un chemin sans destination. J'avançais simplement, sans savoir où j'allais. Tout ce que je voulais, c'était trouver un sens à ma vie.

Dans cette période de réflexion, je comprenais que moi seul pouvais être maître de mes choix et de mes envies. Je n'oubliais pas mes prières quotidiennes que je faisais chaque jour, en cheminant, dans l'espoir que mes prières me guideraient.

Vers 13 h, je croisai trois jeunes hommes, probablement d'une vingtaine-cinquantaines d'années. Leur présence ne m'importait pas vraiment. Je continuais simplement mon chemin. Mais après quelques pas, ils s'approchèrent de moi et me demandèrent où je comptais aller.

Je leur répondis que je marchais simplement parce que cela me plaisait, sans destination fixe. Après cela, ils me proposèrent de les accompagner et m'assurèrent qu'une fois arrivés à leur destination, ils m'expliqueraient quelque chose qu'ils voulaient faire pour moi. J'ai évidemment refusé et continué mon chemin. Cependant, je remarquai qu'ils me suivaient, me distançaient parfois, puis m'attendaient et recommençaient.

Gêné par leur insistance, je leur demandai de cesser de me suivre, mais ils persistèrent. Je décidai de prendre beaucoup d'avance pour essayer de les semer, mais malgré tous mes efforts, ils restaient toujours proches et continuaient à me harceler.

Un moment, je crus qu'ils avaient enfin abandonné, et je pris alors un peu de repos. Mais c'était une erreur. Tard dans la nuit, je sentis qu'ils étaient toujours là, et malheureusement, ce n'est qu'au moment où je m'en rendis compte que je vis ces trois hommes apparaître devant moi. Cette fois, ce n'était clairement pas pour discuter, mais pour me faire du mal.

Mais grâce à Dieu, une personne bienveillante apparut et vint à mon secours. Il me proposa de rester chez lui pour la nuit, ce que j'acceptai immédiatement. Je restai donc avec lui pour la nuit.

Le lendemain matin, je repris ma route en remerciant chaleureusement cet homme qui m'avait aidé.

En avançant, j'arrivai enfin dans une nouvelle ville. Je sentais que cette ville allait m'apporter beaucoup de chance pour l'avenir. Je pris le temps de l'admirer et de l'apprécier, priant pour que ma vie y soit joyeuse et pleine de sens.