Texxto | Niall Horan |

Chapitre 17

/!\ Chapitre réécrit le 23.06.15 /!\

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Précédemment...



Derek entre, malgré la douleur, je lutte pour garder les yeux ouverts et voir la scène. Hors de question qu'il la touche. Encore moins devant mes yeux.



-Il l'a mérité. Je t'avais dit ce qu'il subirait s'il mettait le nez dans nos affaires. Grogna-t-il.



Il appelle ensuite des hommes qui entrent dans la pièce pour détacher Avery et le mec qui est toujours un parfait inconnu pour moi. L'un d'eux me soulève du sol et me met sur son épaule comme un vulgaire sac à patate.



Je vois Avery essayer de se tirer de l'emprise des hommes pour s'approcher de moi mais c'est sans succès.



On sort de la pièce pour traverser encore une fois le couloir et monter des escaliers. Changement de couloir, celui-ci est beaucoup plus moderne et accueillant. Les murs sont blancs, décorés avec des cadres noirs, des peintures ou encore des éclairages modernes tel que des lampes design.



On entre de nouveau dans une pièce, un bureau à mon avis. Il y a également une bibliothèque. L'homme me relâche sur une chaise, sur laquelle j'essaye de me redresser du mieux que je le peux sans trop crier.



Les hommes sortent de la pièce, Derek s'installe à son bureau, Beverly à côté de lui. Toujours avec un rictus sur les lèvres. Il prend la parole.



-Je savais Niall que tu allais venir. Pas très malin de passer par le sud, surtout à cette heure là, l'heure où mes hommes font le tour des maisons. Avery, un peu de patience, tu sauras dans quelques minutes ce que tu fais là, profite bien de ces quelques minutes, ce seront les dernières de ta misérable vie. Niall, je te présente William, le violeur de ta copine. J'espère que vous vous entendrez bien, je compte vous laisser dans la même pièce, jusqu'à ce que l'un de vous tue l'autre. Après tout, Niall, tu dois avoir qu'une envie, que ce mec crève n'est ce pas ?



Je sers les dents m'empêchant de péter un plomb. Violée. Elle a été violée. Bordel de merde je vais tous les buter un par un. Derek reprend :



-William un petit mot à dire ?



-JE NE L'AI PAS VIOLE. Dit-il, la mâchoire contractée par l'énervement



-On ne peut pas te faire confiance à toi. Bien évidemment, j'étais au courant mais bon, au lieu de mourir entre les mains du bien aimé d'Avery, tu mourras entre mes mains car tu m'as menti et désobéi. Comme c'est dommage. Bon, je vais vous laisser quelques minutes entre vous, vous devez avoir des choses à vous dire ! Je n'autorise aucun contact. Vous êtes filmés, si vous désobéissez vous en subirez les conséquences.



Non mais je rêve, ce mec est pire qu'une ordure. Il se prend pour le roi du gang. Il est loin d'être le roi, faudrait peut être lui remettre les pendules à l'heure. Il sort de la pièce et je lance un regard noir à ce fameux William.



Ce bouffon a intérêt à m'expliquer tout de suite ce que c'est que cette putain d'histoire de viol. Derek et Beverly sont sortis et on se retrouve tous les 6 dans la salle. Je prend la parole.



-William c'est ça ? J'te jure si tu l'a touché j'hésiterais pas à t'exploser le crâne. Et puis qui t'es déjà ? Tu sors d'où ?



-Niall il m'a aidé, répondit Avery, il n'a jamais voulu me faire de mal et il m'en a pas fait. Laisse moi t'expliquer.



Flashback



Je viens de finir mon repas, je me met en boule, toujours dans un coin de la pièce. La porte s'ouvre sur le blond qui met son index sur sa bouche pour me faire signe de me taire. Il s'approche et s'agenouille juste devant moi. Il me relève la tête de sa main et me fixe, droit dans les yeux.



-Écoute, j'ai pu désactiver la caméra qui se réactivera dans 5 minutes quand le gars qui se charge de les surveiller reviendra de sa pause. Bientôt, le mec de toute à l'heure viendra te voir et t'emmènera dans une chambre, il m'a demandé de te...enfin...tu vois quoi. J'ai essayé de le dissuader de faire ça et il m'a dit, sois je le fais, sois il le fait lui. J'ai dit que je le ferai, maintenant j'ai un plan. On sera filmés, donc on doit stimuler. Tu pourras faire ça ? Fausses larmes, faux cris, faux gémissements, tu te débats, moi je devrai te crier dessus et t'embrasser pour un minimum de crédibilité mais ça n'ira pas plus loin. Mais ça on est les seuls à le savoir. Je dois y aller, j'espère que t'as compris.



Il sort de la pièce me laissant là, complètement sous le choc. Je me répète en boucle ce qu'il m'a dit, sans vraiment réaliser ce qu'il se passera. La porte s'ouvre de nouveau dans un fracas et le mec rentre et m'attrape par le bras. On sort et il m'emmène dans une chambre, me laissant avec le blond.



Fin du flashback



-Après, j'ai fais ce qu'il m'a dit, tout paraissait réel, c'était crédible pour n'importe quelle personne qui regardait la vidéo. Les larmes, les cris, ceux de Will, et ses excuses. Le mec savait que Will ne voulait pas le faire alors il y a d'autant plus cru quand Will a versé ces larmes pendant « l'acte ». Il n'a jamais levé la main sur moi, il m'a empêché d'être violée et il m'a aidé à m'enfuir. Même si tout s'est pas passé comme prévu... finit Avery



J'en reste choqué. J'ai envie de dire qu'il a assuré.. Mais je le dirais pas. S'il fait tout ça, c'est qu'il y a sûrement une raison. La gentillesse gratuite j'y crois pas. Encore moins dans un gang.



-D'accord. Euh...Merci William. Maintenant tu peux nous dire qui tu es ? Et ce que tu fous là ?



La porte s'ouvre à nouveau dans un claquement. Je tourne la tête vers le nouvel arrivant et en restecchoqué. Les nouveaux arrivants. Mes abrutis de potes se sont faits choper.



-Regardez qui je viens de trouver ! Niall t'es encore plus con que ce que je pensais ! Venir en groupe sérieusement ? Ce n'est pas très discret. Bon, je vous laisse, vous devez encore avoir des choses à expliquer je pense ? Questionna Derek.



Je lance un regard interrogateur aux gars mais je n'obtient aucune réponse. Tout ce que je vois, c'est leurs yeux écarquillés devant mon état. Je repose ma question à William, toujours dans l'attente d'un réponse. Il s'éclaircit la gorge et commence son récit.



-C'est une longue histoire...En gros, je suis né ici. Le seul problème c'est que j'étais le deuxième enfant de mes parents, et la règle principale pour les habitants du Bronx c'est : Un seul enfant par famille. Les gardes qui fouillent les maisons m'ont trouvé et m'ont emmené, comme le petit garçon que tu as vu Avery...Il était le deuxième aussi, ses parents ont réussi à le cacher pendant 2 ans mais il à été trouvé. Tout comme moi sauf qu'ils m'ont trouvé à 11 ans.



Tout s'explique...Je regarde Avery qui fait les gros yeux. Elle est choquée. En même temps, y a de quoi.



Zayn s'avance et s'adresse à William.



-Alors si tu es d'ici, pourquoi tu as aidé Avery ? Pourquoi tu lui fais pas du mal comme toutes les personnes ici ? Tous les gens qui sont ici depuis leur naissance sont forcés de faire du mal, il sont éduqués comme ça et c'est normal pour eux. Et comment ça se fait qu'après ce que tu as fais, tu sois encore en vie ? C'est une trahison, et ici tu mérites la peine de mort.



Il a totalement raison. J'y avais pas pensé. Ça va vite dans son cerveau à lui.

Avery tourne la tête vers lui pour avoir les explications aux questions de Zayn, elle devait se les poser aussi. Will allait prendre la parole quand la porte s'ouvre sur Derek. Seul cette fois ci.



-Bah alors, toujours pas de mort ? Vous êtes vraiment pas drôles. Vous pensez certainement que je suis le Boss. Bon, je vais vous expliquer certaines choses. Bev et moi sommes pas vraiment les « boss » on a juste fait appel à une organisation pour réussir à choper Avery. Le vrai boss, celui qui à crée le Bronx est bien plus cruel et malin que nous tous réunis.



On s'en doutais un petit peu, même avec leurs cerveaux réunis. Bev et Derek sont trop cons pour établir un plan pareil. Il se retourne vers Avery et s'adresse maintenant à elle.



-Avery...Toi qui croyais avoir la belle vie quand tes parents étaient là...Qu'est ce que tu es naïve...Tu vois, ma sœur et moi sommes assoiffés de vengeance...Pour deux raisons différentes. La première, ton cher petit papa adoré avait une très grosse dette envers ma famille. Ton père était loin d'être l'homme parfait, avant de rencontrer ta mère il se droguait et quand elle est tombée enceinte de toi il a voulu arrêter, mais c'est addictif ces merdes. Et très cher. En consommer pendant 20 ans revient à un beau paquet de tunes, et bien évidemment il n'a pas réussi à tout payer. 3 millions de dollars, c'est ce qu'il nous devait. On avait prévu de te kidnapper et de lui demander le fric en échange de ta liberté mais il a crevé.



Les yeux d'Avery s'étaient imbibés de larmes. Elle est au bord de l'explosion. C'est vrai que j'ignorais tout de sa vie en dehors du lycée. Ça doit lui faire un gros choc d'apprendre que son père était un drogué. Mais c'était son père...elle ne pourra jamais lui en vouloir même si c'est de sa faute si elle est là aujourd'hui. Et maintenant on est grave dans la merde puisqu'ils la laisseront jamais partir. Pas tant qu'ils ne serons pas vengés. Et ils veulent se venger en la voyant mourir. Par contre maintenant, je me demande vraiment ce que c'est la deuxième raison...



#PDV Harry



Il s'est passé 4h. 4 putains d'heures. Et aucune nouvelle des gars. Lottie est intenable, elle stresse, fait les 100 pas en posant des tonnes de questions et imaginant les pire scènes pouvant arriver.



-Bébé calme toi. On va trouver quelque chose à faire. Il faut prendre contact avec eux et on verra ce qu'on fait après. Dis-je



-Non je ne me calme pas ! Imagine ils se sont fait attraper ! Jamais ils ne répondront au téléphone si ils sont déjà dans leur tombe !



-S'ils se sont fait attraper on aura un signal. Je sais que Louis à programmé son portable pour que, s'il envoie un quelconque message, il me soit envoyé à moi. S'ils sont enfermés y a bien un moment où il pourra glisser sa main dans sa veste et envoyer un putain de message pour montrer un signe de vie !



-Et tu comptes l'attendre encore combien de temps ton message ? Tu te bougeras le cul la semaine prochaine ?



Elle a raison. Et ça m'énerve. On doit se bouger mais je ne sais pas quoi faire... J'ai vraiment un mauvais pré-sentiment. Ils sont partis depuis 4h, c'est énorme on est d'accord ? On leur avait demandé des messages si tout allait bien et on en a pas. Il y a un problème.



-Alors il reste qu'une chose à faire. On a besoin d'aide, alors je vais contacter les seules personnes capables de nous aider.



Je regrette aussi tôt ce que j'ai dit. Les personnes que j'ai en tête sont les dernières personnes à qui je voulais demander de l'aide. Mais bon, j'ai vraiment pas le choix.



-Et tu veux appeler qui ?



-Laisse moi t'expliquer quelque chose avant. Le Bronx est une sorte de gang. Tous les gens qui y vivent n'en font pas partie mais c'est une grande organisation malsaine et comme tous les gangs, ils ont un ennemi. C'est donc eux qu'on va appeler.



-Et pourquoi ils nous aideraient ? Ils ont sûrement autre chose à foutre qu'aller sauver des ados de 17 ans qui se sont mit dans la merde.



-Ça tu n'as pas besoin de le savoir. Contente toi du fait qu'ils nous aideront.



J'ai été un peu froid mais je peux pas faire autrement. Les gars vont me tuer mais au moins ils seront libres. J'entre dans ma voiture avec Lottie et je me met à rouler. Je serre le volant tellement fort que les jointures de mes mains deviennent blanches. Je suis en plein débat dans ma tête pour ce qu'il va se passer. Je pense que j'aurais dû laisser Lottie chez Niall. Je ne veux pas qu'elle soit impliquée dans cette histoire, putain je suis trop con.



Je jette un coup d'œil vers elle, elle est totalement perdu, elle doit pas comprendre tout ce qui se passe. Elle me regarda finalement et prend la parole.



-Dis, tu veux pas me briefer vite fait avant ? Histoire que je sache un minimum qui on va voir.



-Vite fait alors. On va voir un gang, les Bloods, c'est un gang ennemi à celui du Bronx. Pour que tu te rendes compte de l'ampleur que ça prend, les Bloods sont en tout 30 à 35 000 personnes entre 16 à 22 ans répartis dans le pays entier. Le Bronx et eux ne s'entendent pas vraiment et comme tu as pu le deviner, on connaît pas mal de choses sur le Bronx. Donc c'est simple, de l'aide en échange d'informations.



-Donc tu es en train de me dire qu'on va voir des tueurs au calme les mains dans les poches ? Y avait quoi dans ton café ce matin ?



-Ils vont rien nous faire t'inquiètes pas. Normalement.



-Comment ça « normalement » ?



-Disons que ce sont pas mes amis non plus. Mais ils feraient n'importe quoi pour avoir le Bronx donc on va très bien s'en sortir.



-Ce mec est taré... souffla-t-elle



-Je t'ai entendu.



Environ une demi heure plus tard on arrive devant une superbe maison. Une grosse maison de riche comme on en voit dans les films. Je me gare devant le portail et sonne à l'interrupteur. Je demande à parler au boss et ils nous ouvrent la grille. Je gare la voiture dans l'allée et on descend pour aller sonner à la porte d'entrée.



Un femme nous ouvre. Grande, cheveux noir, look gothique avec des grosses bottes. Maquillage noir, bref à côté d'elle, Lottie passe pour une poupée Barbie.



-Qu'est ce que vous voulez ? Demanda Gothique-girl



-Voir ton boss.



-Vous lui voulez quoi ?



-C'est pas tes affaires, tu le sauras en temps voulu. Et au fait, tu devrais mieux cacher ton flingue, la botte c'est pas discret surtout quand elle devient plus large que ta jambe.



Elle me jette un regard noir et nous ouvre grand la porte en nous faisant signe de la suivre.

Lottie me regarde et me chuchote :



-Non mais c'est quoi ton problème à toi ? Tu provoques une meuf armée sans aucune inquiétude !



Je savais qu'elle allait me le faire remarquer. Elle nous aurait pas tiré dessus puisqu'on lui a rien fait. En en plus on vient voir son boss, valait mieux pour elle de ne pas nous toucher.



On traverse un couloir, en passant devant la salle à manger ou plein de mecs aux gros bras nous dévisagent. Je vous jure si c'était pas pour sauver mes potes je me serais déjà pissé dessus. Ils font flipper vaut mieux pas s'en prendre à eux quand on est seuls.



On entre dans une pièce, c'est un bureau. Le siège se retourne et un homme nous fait face.

Il est vieux. Genre dans la cinquantaine. Il se porte assez bien, il a aussi des tatouages. Je voudrais bien dire un début de calvitie mais je voudrais pas le vexer. En tout cas il a bien une gueule à faire partie d'un gang. Le regard dur, froid, le cigare à la main. Bref. Il nous regarde en attendant qu'on lui dise ce qu'on fout là et je me sens comme un débutant. Il est intimidant. Je sais pas comment je suis censé lui parler. Je vais pas dire « Wesh poto comment ça va la famille ? » Ça le fait définitivement pas. Ou alors « Bonjour monsieur on est là parce qu'on a besoin que vous nous aidiez svouplait » Ça fait gamin désespéré.



-Bonjour monsieur, on est là parce qu'on à besoin d'aide et j'ai pensé directement à vous...



Bon j'avoue j'ai opté pour la version gamin, mais je l'ai arrangé heureusement.



-Qu'est ce que tu me veux gamin ?


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Voilaaaaaaaaaaaa! Aviiiiiiis?
Bisouuuuus :)