9.

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C'est notre dernière soirée de vacances sur ce camping. Pour la fêter dignement, nous n'allons pas sortir, mais rester dans le mobile home. Pour pratiquer ce qui est devenu notre activité préférée quand nous ne sommes que tous les trois. Nous allons tenter de faire durer au maximum, pour un final explosif.

– Merci, les mecs. Je me sens tellement bien avec vous.

– J'espère qu'on ne t'a pas trop forcé la main.

– Nan. J'avoue qu'au début j'étais assez choqué par votre comportement. Enfin, votre facilité à être à poil entre vous. Finalement, ça m'a beaucoup aidé.

– On ne pensait pas que tu partais d'aussi loin.

– Et j'ai vite progressé, la preuve.

Nous nous observons en train de nous masturber. C'est vrai qu'il a fait du chemin en quelques jours seulement.

– Je peux ?

Bien sûr qu'il peut. Fabien approche sa main de mon torse et commence à le caresser. Puis il me pince les tétons, me faisant gémir.

– C'est vraiment bon.

– Et ça m'excite de te le faire.

– Vu notre état, on est excité par tout.

Il s'occupe ensuite d'Alexis. Il est moins sensible des tétons mais prend quand même énormément de plaisir quand on les travaille. Puis, doucement, la main de Fabien descend le long du corps de mon pote. Il s'arrête sur sa cuisse.

– N'hésite pas, mec.

– C'est quand même... spécial.

– Prends-les en main.

Délicatement, Fabien referme sa main sur les testicules d'Alexis.

– Malaxe.

– La sensation est étrange.

– Tu n'as jamais touché les tiennes ?

– Si, mais là...

Nous savons très bien que la sensation est totalement différente. C'est finalement la partie de l'anatomie la plus sensible de l'homme. Se laisser manipuler les testicules, c'est la plus grande marque de confiance. Alexis a un mouvement de recul.

– Désolé.

– Non, presse autant que tu veux, j'adore quand ça fait mal.

Les gémissements d'Alexis sont la preuve que c'est ça qui lui donne du plaisir ! Puis, Fabien vient vers moi, ce soir il veut tout tester. Il prend mes testicules en main, il sait y faire pour que ce soit bon !

– Fais les deux en même temps.

Il lâche son sexe pour poser sa main libre sur les testicules d'Alexis.

– Vous êtes des gros pervers, les mecs.

– C'est toi qui es en train de malaxer les couilles de tes deux potes.

Mais le plaisir ne doit pas être égoïste. Ce soir, tout le monde doit prendre son pied, surtout celui qui nous fait tellement de bien.

– Qu'est-ce que tu fous ?

– Tu me dis si tu n'aimes pas.

Fabien regarde fixement entre ses jambes, légèrement anxieux alors que je prends son sexe en main. Je commence une lente masturbation.

– Waouh !

Il ne détache pas ses yeux de ce que je suis en train de faire.

– Un autre mec est en train de me masturber !

– Tu me dis si je dois arrêter.

– Surtout pas !

Il essaie de se contrôler. Alexis et moi savons très bien quel sensation la main d'un autre peut produire. Et je sais aussi quel rythme adopter pour ne pas faire jouir celui que je suis en train de masturber.

– Vous êtes géniaux les mecs.

– Pervers ou géniaux ?

Il se contente de sourire. Ses deux mains remontent. Assez rapidement, il tient le sexe d'Alexis dans sa main gauche et le mien dans la droite.

– Vous êtes super durs.

– Ouais, on adore ça.

Tandis que moi je continue, Fabien commence à nous masturber. Il n'y a plus rien à dire, juste à gémir.

– Le pied intégral.

Chacun reprend le contrôle de son sexe pour l'amener jusqu'à l'éjaculation. Presque trois heures de masturbation, de pincement de tétons, de palpage de testicules et de branle mutuelle. L'expulsion est puissante.

– C'était le meilleur des finals.

Nous restons longtemps côte à côté, du sperme sur nos ventres, à essayer de reprendre notre souffle. Nous sommes là, trois potes venant de se donner du plaisir, nous sommes heureux.

Trois amis - Été 2022Où les histoires vivent. Découvrez maintenant