I am your pet - ᵛᵉᵍᵃˢᵖᵉᵗᵉ • Kinnporsche (TOME 1)(TERMINEE)

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POV Kim : 

<<- C'est un "ré".
- De ?
- Ton index n'est pas au bon endroit.
- C'est quoi l'index déjà ?
- Ton deuxième doigt, Macau...
- Ah, oui ! >>

Ricanant, j'observais Macau essayer encore une fois de faire de la guitare, un instrument qui n'est absolument pas fait pour lui.

Mais bon, ça m'occupe, et lui aussi.

Aujourd'hui, Porchay a passé l'intégralité de sa journée à être dehors avec sa mère, complètement stone. (est-ce qu'elle se drogue ?)

Mais je sais qu'il ne va pas tarder à revenir.

Enfaite, j'aimerais lui parler de la situation, parce que ce n'est pas en apprenant à faire du skate que nos problèmes vont disparaitre.

<<- Quand Porchay reviendra, tu pourras nous laisser seuls ?
- Ah, bien sûr, tu essaies de conclure ?
- J'essaie de comprendre.
- Tu abandonnes le skate ?
- Est-ce que j'ai essayé de vraiment en faire, même ? >>

Macau ricanait, posant la guitare sur le côté.

<<- Porchay est fou amoureux de toi.
- Comment tu peux en être sûr ?
- Ca s'vois. Mais le fait que tu l'es manipulé pour comprendre qui était Porsche, ça l'a anéanti, mais je pense que tu es sur le bon chemin.
- J'espère. Je regrette vraiment tout ce que j'ai fait. >>

Toc toc toc

<<- Ah, quand on parle du loup. >>

La porte s'ouvrait doucement, sur Porchay, jetant son sac à dos dans la pièce, me regardant dans le blanc des yeux, ne comprenant pas pourquoi Macau et moi étions dans sa chambre.

Même moi, je me pose la question de savoir pourquoi on est ici.

<<- Qu'est-ce que vous foutez dans ma chambre ?
- J'avais besoin d'une guitare, alors je suis allé dans ta chambre en chercher une et on est resté ici naturellement. >>

Porchay hochait la tête, l'ennuie de vouloir débattre plus loin, pour s'approcher de nous, s'allongeant sur le lit, sur le ventre, marmonnant des mots incompréhensibles.

Mon regard croisait celui de Macau qui, instantanément, se levait pour me taper l'épaule, mimant un "fighting" bien distinct pour commencer à sortir de la chambre.

D'accord, mais du coup, qu'est-ce que je fais ?

<<- Porchay, ça va ?
- Mmmhhh...
- Ca s'est mal passé avec ta mère ?
- Tu rigoles ? C'était trop bien, mais elle marche tellement que mes jambes sont vidées de leurs énergies. >>

Porchay se tournait un peu sur le côté pour me regarder.

<<- Tu attends quoi là ?
- Je ne sais pas.
- Kim, prends des initiatives.
- Je ne sais toujours pas faire de skate.
- Blaireau... >>

Porchay pestait, me faisant un peu pouffer de rire, posant ma guitare sur le côté pour me glisser sur le lit, m'allongeant à mon tour sur le dos pour observer le plafond, Porchay juste à côté de moi, me fixant de ses grands yeux noirs.

Je ne peux rien câliner.

Je ne peux rien embrasser.

Je ne peux rien toucher.

Je ne peux rien faire, sauf parler.

<<- J'y pense tous les jours.
- De ?
- Le fait que la dernière personne qui t'est embrassée, c'est Macau.
- Pourquoi tu y penses ?
- Parce que ce n'est pas moi.
- Et que veux-tu que j'y fasse ?
- Je ne sais pas.
- Je t'ai dit de prendre des initiatives.
- Si je prends des initiatives, je risque de perdre le contrôle. >>

Puis Porchay se retourna un peu vers moi, attrapant le collet de ma chemise.

<<- Alors perd le contrôle, juste un instant. >>

Espèce d'enfoiré provocateur.

Les dents serrées, je me redressais pour retourner Porchay sur le dos et venir me mettre sur lui, à 4 pattes, son regard inexpressif me rendant tout de même mal à l'aise.

Il est consentant, mais il ne le montre pas, et ça me perturbe.  

<<- Quand Macau m'a embrassé dans cette position, je t'ai imaginé toi.
- Porchay, te rends-tu compte de cette phrase ? >>

Puis il se mit à sourire, posant sa main derrière ma nuque, me tirant contre lui.

Contre ses lèvres.

Ses lèvres douces et humides.

Merde, ce n'est pas bon ça, pas bon du tout, mon cerveau est déjà en train d'imaginer des trucs tout aussi plus hardcore les uns que les autres.

Je suis en train de fondre.

Mais je ne pouvais m'empêcher de mouvoir mes lèvres, un peu plus à chaque seconde, les mains de Porchay descendant de plus en plus sur mes joues, comme pour me retenir pour ne pas briser ce moment absolument divin.

Mes mains, elles, ne pouvaient s'empêcher de prendre sa taille, m'obligeant à contracter les abdos pour me tenir bien droit sur lui, ma bouche dévient lentement contre sa joue, puis son cou, que j'aspirais un peu plus, laissant en chemin une toute petite marque rouge, qui ne restera pas bien longtemps.

Merde, c'est magnifique.

Tout son être est magnifique.

<<- A... Aaah... K... Kim, c'est trop bien... >>

Porchay est une zone érogène à lui tout seul, c'est incroyable.

Je pouvais même sentir ses hanches trembler contre mon postérieur un peu trop posé dessus, clairement une érection qui prenait une place importante dans son caleçon.

Alors c'est un deuxième mouvement que je me redressais un peu plus vers lui, pour une fois de plus plonger sur ses lèvres, les mains de Porchay qui se baladais toujours plus loin dans mon dos, me griffant entre deux mouvements de bouche, ses hanches ne pouvant s'empêcher de se frotter contre mon postérieur.

Merde, d'habitude, je déteste quand une érection se frotte ici, mais quand c'est Porchay, ça ne me dérange pas.

Il n'y a que lui qui peut me toucher, m'embrasser, me câliner, me provoquer.

Juste lui.

<<- Porchay... Je t'aime... Je t'aime vraiment... >>

Mais je crois que ce fut la phrase de trop, sentant mon corps se faire pousser un peu trop fort en arrière, les yeux de Porchay prenant un ton terrifié.

Remplis de larmes.

Je suis aller trop loin.

<<- Est-ce que ça va ?! Je n'aurais pas dû aller si loin, je suis désolé Porchay.
- Je... Ca me trigger, ce que tu as dit...
- Que je t'aimais ?
- Mmhhh... >>

Porchay se recroquevilla un peu plus sur lui-même, enroulant ses bras autour de ses jambes, son pied sautillant, montrant un niveau de stress un peu trop élevé.

<<- Sort de ma chambre, s'il te plait.
- Porchay, je veux en p...
- Kim, s'il te plait, sort. >>

Mais je pouvais dire trop de mot que je finis par me redresser pour me diriger vers la porte, s'en jeter un regard derrière pour ne pas le rendre encore plus mal à l'aise qu'il ne l'était déjà.

Merde.

J'ai encore une érection.