NDA : Si vous avez déjà lu le chapitre 13 à la sortie de celui-ci, aller le relire pour avoir la fin du chapitre que je n'avais pas posté. Bonne lecture
Déborah
Ce dernier mois s'est passé à merveille, malgré le début de révisions pour les BUSE en fin d'année.
En revanche, j'ai eu la joie de me réveiller avec un grand seau d'eau glacée sur la tête. Et je sais déjà les personnes que je dois remercier.
– Fred, toi et moi c'est terminé !
– Salut beauté... Quoi ? Pardon ? Comment ça ? (Ses yeux s'écarquillent de frayeur.) C'est à cause du seau ? C'était juste pour le poisson...
Je ne peux retenir mon rire plus longtemps.
– Tu te payes de ma tête ! s'indigne-t-il.
– Vengeance, sourié-je.
– J'ai failli faire une crise cardiaque ! Plus jamais tu me fais ça ! rit-il à son tour.
Nous rejoignons ensuite la Grande Salle pour le petit-déjeuner.
Le soir même, nous fêtons l'anniversaire des jumeaux dans la salle commune de Gryffondor. Les pas de danse se mêlent à la musique et aux rires.
Plus tard dans la soirée, je tire Fred jusqu'à notre endroit. La lune éclaire la tour d'une belle lumière blanchâtre. Les étoiles illuminent le ciel, ainsi que ses magnifiques yeux noisettes.
– Ça fait quatre mois qu'on est ensemble, t'imagines.
– Plus de six si tu comptes mes deux mois et demi de galère.
– Bon, avoué-je, la première fois que tu m'as emmené ici et que tu m'as appelé « ma belle », tu avais déjà kidnappé mon cœur.
– Sérieusement ?! Tu veux dire que tu m'as fait galérer deux mois pour rien ?!
– J'avais trop peur pour te l'avouer. Et puis, fallait que je te connaisse pour savoir si tu étais pas un psychopathe.
– Moi, un psychopathe ? Non, juste une légère obsession de toi, rien d'autre.
– N'importe quoi, sourié-je.
Je profite de ces quelques secondes de silence pour sortir un écrin de ma poche. Je lui tend ensuite avant qu'il ne l'ouvre. Un sourire étire son visage dès que son regard se pose sur son cadeau : une plaque dorée, montée sur une chaîne, où il est inscrit « mon premier amour », ainsi que les initiales de nos prénoms.
– Je l'ai fait pendant les vacances avec mon oncle, il te plaît ?
– S'il me plaît ? Je l'adore ! Je te promets de ne jamais l'enlever. Jamais, jamais, jamais.
Mon petit-ami me prend dans ses bras et m'embrasse avec fougue et passion, ce qui a le don de faire naître une centaine, voire des milliers, de papillons au creux de mon ventre. Malheureusement, aucun de nos deux dortoirs n'est vide, ne nous laissant ma la possibilité de profiter d'une certaine manière de cette soirée. Fred me raccompagne donc devant ma salle commune, comme à chaque fois. Nous avons failli croiser Rusard, on aurait été mal !
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– Joyeux anniversaire, Ced ! nous chantons en chœur.
– Aller, souffle tes bougies, lance ma mère munie de son appareil photo.
– Fred te souhaite un joyeux anniversaire, annoncé-je.
C'est enfin les vacances, et donc l'anniversaire de mon cher et tendre grand frère. Mais, elles vont être longues : je ne vais pas voir Fred pendant deux semaines à cause de notre départ en France le dix.
Ma mère se sentant beaucoup mieux ces temps-ci, nous en profitons pour passer du temps ensemble, tous les quatre, en famille. Comme aujourd'hui pour l'anniversaire de mon vieux frère, désormais majeur pour les Moldus.
– Ced, joue nous un morceau à la guitare, s'il te plaît.
Il lui est impossible de résister à mes yeux de chatons (bon, en vrai, il adore en jouer, mais je veux y croire). Ses doigts commencent à caresser les cordes, baignant la pièce dans une atmosphère enivrante, mélodieuse et apaisante.
Sérieusement, pourquoi on ne lui en a pas offerte une plus tôt ?! Mon frère est un génie ; il a appris à jouer ça tout seul.
L'organisation d'un voyage en famille est un pur calvaire. Les valises, les billets, se réveiller super tôt. Quelle idée !
Nous prenons l'Eurostar pour la première fois, il est ouvert depuis peu de temps, c'est alors une toute nouvelle découverte. Surtout car ce n'est pas un train normal : il passe sous la Manche ! C'est incroyable !
– Trois heures de queue pour monter en haut de la tour Eiffel ?! s'exclame mon frère.
– Bienvenue en France, mon frère, rié-je.
– On va aller au Louvre à la place. Déborah, tu t'occupes des billets, me demande ma mère.
Être la seule de la famille à parler couramment français implique des sacrifices.
Après le Louvre, nous nous installons à la terrasse d'un bistrot. La gastronomie française m'avait manquée !
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– On est aussi monté en haut de la tour Eiffel, et l'hôtel était trop beau.
– Mais vous deviez pas rentrer dans deux jours ? me demande Fred à travers le combiné.
– Si. Mais ma mère ne va pas bien. Elle a fait un malaise et elle arrive plus à manger sans vomir, donc on est rentré en vitesse, ma gorge se noue. Et là, ça va pas mieux.
– Mon cœur, j'aimerais être avec toi.
– Merci. Euh, je... je dois aller préparer le repas, je te laisse.
– D'accord. Je t'aime Deb.
– Je t'aime aussi.
Je repose le combiné, fatiguée, et m'affaire à ma tâche du moment.
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Alors, oui, ça fait longtemps. Maaaaiiiiiis.... Je n'avais ni le temps, ni la motiv d'écrire. Dooonc aç donne ça.
A la base, le chapitre était plus long, mais je l'ai coupé en 3 petits chapitres car les événements se passent de avril à juin. Étant donné que ça fait une longue période j'ai préféré faire comme ça.
J'aimerais bien avoir votre retour sur ce chapitre. N'hésitez pas en privé, ici ou sur insta.
Suite lundi à midi !
With love S. 🤍
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Les Ténèbres Tome 1 · Poursuivie
Fiksi PenggemarVoilà le résumé : Déborah Diggory, une jeune fille de 14 ans, intègre l'école de magie de Poudlard, pour sa quatrième année. Elle est sélectionnée pour participer au Tournoi des Trois Sorciers, qui est composé de trois tâches très dangereu...