MA VÉRITABLE HISTOIRE D'AMOUR

Chapitre I

Dans un pays de l'Afrique, il y a une jeune fille de 15 ans répondant au prenom de Leira.

Tellement intelligente, ses parents l'ont fait sauter plusieurs classes et à cet âge là retrouvée en classe de Terminale C (Classe où la matière principale est la mathématique), et son rêve depuis toute petite à été d'être médecin.

Étant l'aînée à la maison, avec 2 cadets d'âges respectifs 9 et 7 ans, se devait s'occuper de tout les travaux de la maison depuis le bas âge.

Bizarrement il y avait toujours tellement de travail à la maison dont elle se devait de faire la vaisselle, laver le sol après avoir rempli un fut d'eau, qui fait plus que sa taille, en tirant à la main dans un puit tellement profond, faire la lessive de tout le monde, nourrir et abreuver les bêtes (ses parents font aussi de l'élevage porcin et celui de la volaille), et bien d'autres.

Les parents n'avaient jamais du temps à offrir à celle ci, étant emportés par leur travail, et ne voyaient jamais les efforts qu'elle avait à fournir.

Leira a grandi dans la peur de ses parents, car ils prenaient plaisir à la frapper tout le temps de manière à toujours laisser des cicatrices, couper des ceintures en cuir sur son corps, l'administrer des giffles sans pareilles, pour aucune raison valable, fin.. des raisons qui n'en valent pas la peine.

Elle n'a jamais connu ce qu'on l'on appelle amour d'une mère ou d'un père, elle les voyait toujours comme des tyrans.. et les jours les moins pires comme des bienfaiteurs qui acceptaient de l'a nourrir, l'éduquer, la soigner et tout ce qui va avec ; mais elle ne les considérais en aucun cas comme étant ses parents.

On ne peut pas se plaindre, elle avait des tonnes de tâches lourdes à faire avant l'arrivée des parents dans les environs de 18 heures en notant qu'elle rentre de l'école à 15 heures.

Ce qui implique, pas le temps de se reposer, pas le temps de manger. A peine rentrée elle devait se précipiter sur les travaux ménagers qu'elle ne réussissait jamais à finir ou du moins finir à temps.

Dès 11-12 ans, elle avait déjà droit à tout ça. Si c'était pas le fouet, il devait s'agit des paroles pas jolies à entendre tel que :

- Tu ne sers à rien dans cette maison.
- Si on meurt tôt, c'est de ta faute.
- On voit clair dans ton jeu, tu veux donner l'AVC à tes parents.
- Tu es rebelle, si je pouvais te jeter je l'aurai fait.
- Tu es à la maison et tu ne sais rien faire d'autre que manger, d'aussi petits travaux te dépassent.
- A la place de faire des enfants qui apportent des soucis, mieux vaut ne pas en avoir.

C'était pénible depuis la classe de 3e où elle ne pouvait pas se dire à l'aise à cause, en plus de tout ça, des personnes qui étaient tout le temps entrain de la provoquer et de la menacer.

Avec des parents comme les siens, le seul moyen pour essayer de fuir la réalité était de se replier sur elle même, ne faisait jamais part de ses problèmes à qui que se soit, même pas à ses amis les plus proches, car avait jugé que personne ne pouvait comprendre ce qu'elle vivait, ce qui est vrai.

Un tel problème est douloureux chez un enfant qui a encore besoin d'une main à tenir, d'une épaule sur laquelle s'appuyer ; de plus qu'étant dans une classe qui ne correspondait vraiment pas à son âge, elle devrait être correctement suivie.. Qu'à t'elle reçue à la place ? Souffrance, dépression et pleures tout les soirs, sans dire mot à une tierce personne.

Avec le temps, Leira a développé une coquille, où elle avait renfermé sa véritable personne et ne montrait aux autres que ce qu'ils ne voulaient voir pour pouvoir s'approprier d'un tout petit peu de leur affection.