Chapitre 4

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Bonjours !!

Le chapitre 4 est de sortie ~ et avec lui l'apparition de nouveaux personnage hum hum :3

Petite illustration de la Hilerria que vous rencontrerez dans ce chapitre :

(PS: Petit rappel, j'ai écrit les prénoms et noms sous une forme identique commune par soucis de compréhension pour certaines scènes

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(PS: Petit rappel, j'ai écrit les prénoms et noms sous une forme identique commune par soucis de compréhension pour certaines scènes. Donc Park Jimin sera écrit Jimin (prénom) puis Park (nom). Ce sera un peu inhabituel et perturbant au début mais ça va aller x') )

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Quittant les toits de chaume et la chaleur des lampes orangées, nous sortons sur le sentier de terre bordant la montagne qui plonge vers la mer. Il fait nuit noire, pas une once de lumière ne nous guide à travers l'obscurité. Nos yeux sont aveugles alors que pas à pas nous tâtonnons le sol avec la crainte d'y trébucher. Sous nos semelles crissent les grains de terre mêlés au sable amené jusqu'ici par le vent du désert.

Nous nous éloignons de l'auberge pour nous enfoncer dans la noirceur et nous allonger sur le sol frais.

Alors, lentement, la nature se découvre devant nos yeux habitués, dilatés. Un point lumineux perce la sorgue, puis un deuxième et sans arrêt des centaines et des milliers. Ce sont des nuées d'étoiles qui se dessinent sur un canevas bleu sombre dont les nuances rougissent devant les nébuleuses.

Je n'avais pas conscience que le ciel était si vaste, qu'il existait tant de morceaux d'univers inexplorés.

La voie lactée se déploie comme je ne l'ai jamais vue en ville, découvrant des cieux plus lumineux que le jour, plus éclatant que la lune qui est absente ce soir. Voilà la seule lumière que les animaux empruntent pour se repérer, vivre, évoluer la nuit.

Voilà la grande lumière de l'adversité, où je suis un grain, une poussière, balayée par les années passant, furtivement placée ici pendant un siècle avant de disparaître. A côté de moi, des arbres de plusieurs centaines d'années, des dunes de plusieurs millénaires, une terre de quelques millions de lustres.

Je suis étourdi, pétrifié devant ce monde si grand.

La montagne marocaine et ce bout de ciel exigu n'en sont qu'une bribe, une citation.

Saune Tessa, (2046). Les huit paysages d'un même endroit. Dans L'Aube de l'ampleur du monde (p.79).


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Située au quatrième palier de la Cité Profonde, la Hilerria avait été édifiée en deux parties distinctes. L'une, inaccessible au public, renfermait un vaste quadrillage de stèles blanches ou grisâtres, soigneusement triées et rangées par des bras automatisés. Chaque stèle rectangulaire renfermait les cendres d'un habitant décédé. Celles-ci étaient compressées, solidifiées et protégées sous une enveloppe de verre. Sur ces stèles étaient inscrits les noms et les dates de chaque personne incinérée et chacune était rangée par ordre alphabétique à la manière d'un annuaire mortuaire.

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