Bonsoir bonsoir, j'espère que vous allez bien après cette petite pause !
Comme certains le savent déjà puisque j'en ai vaguement parlé sur les réseaux, je me lance en freelance illustratrice et graphiste et je viens de signer 2 gros contrats :)Je vais illustrer un album pour enfants, c'est l'un de mes rêves depuis longtemps et je suis carrément trop contente ^^
C'est pour ça que le rythme de publication a été chamboulé, le temps que je créé mon statut, la paperasse, les réunions de commencement de projet etc...
Me revoilà avec le chapitre 7 !
Bonne lecture ~
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Dans le long boyau de béton, partiellement caché sous les affiches de célébrités et les images publicitaires, je me place au sommet d'un escalator avec mon carnet dans les mains, quitte à scinder cette énorme masse humaine qui s'enfonce dans les sous-terrains métropolitains de la ville. Un flux incessant, grouillant, gigantesque forme des salves rythmées par les horaires du métro et de ses vingt-trois lignes colorées. Vue de haut, cette masse n'a plus ni de visage ni de singularité, elle ne porte qu'un vêtement, celui de l'humain pressé, celui de cette société aliénante. Cette organisation est étonnamment fluide, tous ces gens sont calqués sur un même rythme, impossible de marcher plus vite ou moins vite que la masse. Tous sont portés contre leur ton gré par cette musique informatique qui informe de tel ou tel retard, de tel ou tel incident sur les voies.
Debout au milieu de cette marée infatigable, certains me bousculent, d'autres se plaignent de ma halte sur leur chemin. Un homme en costume me fait signe de me décaler et me dit d'une voix agressive que je gêne les bons travailleurs.
J'abdique alors et me plie au rythme effréné de la géante coréenne. J'entre dans un métro sans en connaître la destination et descendrai au hasard à l'une des stations où me portera le noyau de la masse.Saune Tessa, (2046). Les villes marchent. Dans L'Aube de l'ampleur du monde (p.91).
Naviguant entre les fenêtres de l'appartement, Yoongi s'assura qu'aucun vaisseau de la milice gouvernementale ne circulait à proximité.
— C'est une bonne cachette, nota Jimin.
Son superviseur acquiesça, esquivant les outils qui jonchaient le sol. Télémètres laser, règles à assistance numérique, stylos digitaux de différentes tailles et précisions et tout un tas d'autres objets dont il n'était pas sûr de comprendre la fonction. Plusieurs écrans affichaient divers morceaux de carte, des bouts inachevés, raturés, d'autres particulièrement soignés ou annotés.
— Il en a visité des coins, murmura-t-il en étudiant une projection du palier six. Il pourrait être un bon élément.
— Ne force pas les choses, Yoongi. Ils n'ont rien à voir avec tout ça.
— Rien à voir ? se braqua son coéquipier. Tout le monde devrait savoir et se sentir concerné !
— Il nous faut plus d'informations et de preuves, tu l'as dit toi-même.
— Je sais, je sais... mais le temps passe et on stagne depuis trois ans. Cette journée était l'occasion parfaite pour s'introduire dans la Tour Gouvernementale pendant que ton père était à la cérémonie. Et nous voilà coincés ici sans un seul document officiel supplémentaire.
— Nous trouverons un autre moyen.
— Tu le dis comme si c'était simple d'organiser une manœuvre pareille... soupira Yoongi. En attendant je retournerai au marché noir pour récupérer des enregistreurs et d'anciens appareils de prise d'images instantanées. Tu peux rester ici, j'irai pendant la nuit.
— Je peux t'accompagner.
— Non.
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Coal Train
FanfictionNous avons épuisé les ressources naturelles que la planète avait à nous offrir, les guerres ont ravagé une partie de la population, la famine et la chaleur une autre partie, et la population à été divisée par cinq. Les 1,6 milliard restant n'ont eu...